Un rapport à la mairie de Paris proposant la limitation de la vitesse à 50 km/h est remis ce mardi par des élus. Cependant, la vitesse avait déjà été abaissée il y a cinq ans.
Peu de résultats sur Paris
Leur objectif est simple. Premièrement les élus veulent abaisser la vitesse de 20 km/h, limiter le nombre de voies et donc réduire la pollution aux particules fines et sonores.
Cependant, la vitesse avait déjà été abaissée de 80 à 70 km/h. « L’abaissement a permis de limiter légèrement le bruit, surtout la nuit d’1,2 décibel en moyenne. explique Fanny Mietliki, directrice de Bruitparif. En journée, par contre, c’est beaucoup plus faible. C’est de l’ordre d’un demi décibel seulement. »
Les riverains du boulevard périphérique témoignent aussi. « Il faut avouer qu’un décibel, c’est assez peu perceptible à l’oreille humaine, témoigne Fanny Mietliki. Mais ça va dans le bon sens puisqu’il y a, sur un tiers du périphérique, un revêtement acoustique. Les effets des deux mesures apportent un gain significatif parce qu’on est autour de cinq décibels en moins. Et là, c’est perceptible à l’oreille. »
De plus, Aiparis détient deux stations de mesure de la qualité de l’air aux abords du périphérique. Charlotte Songeur, ingénieure de l’association témoigne sur les conséquences de la baisse de la vitesse sur le périphérique. « C’est quelque chose qu’on n’a pas mesuré jusque-là parce qu’il y a beaucoup de paramètres. Le parc roulant, les aménagements de voirie, les axes qui ferment, qui rouvrent… Ce que l’on peut quand même observer, c’est que l’on est à 80 microgrammes par mètre cube de dioxyde d’azote à l’année, et il ne faut pas dépenser les 40 en Europe. On est jusqu’à deux fois au-dessus de la réglementation. »
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