Ce vendredi 13 août, une plainte a été déposée auprès d’un tribunal new-yorkais contre le célèbre chanteur et lauréat du prix Nobel de littérature Bob Dylan. Accusé d’avoir sexuellement abusé d’une enfant de 12 ans en 1965, le chanteur nie les faits.
La victime, aujourd’hui âgée de 68 ans, a en effet déposé plainte auprès d’un tribunal de New-York, aux États-Unis, ce vendredi 13 août contre Bob Dylan. Les accusations portées ? Des agressions sexuelles répétées sur la plaignante, alors âgée de 12 ans au moment des faits, qui se seraient déroulées sur une période de six semaines, entre avril et mai 1965, rapporte The Guardian.
Drogues, alcool et menaces physiques
Selon les dires de la plaignante, désignée par les simples initiales « J.C. », Bob Dylan aurait ainsi abusé de son « statut de musicien » pour gagner sa confiance et s’en prendre à elle. Entre autres, le chanteur, alors âgé d’une vingtaine d’années, aurait usé d’alcool et de drogues ainsi que de menaces physiques sur sa victime afin d’en abuser sexuellement.
Victime de « graves dégâts psychologiques et [d’] un traumatisme émotionnel », la plaignante aura dû recourir à une aide médicale à plusieurs reprises suite à ces agressions, ajoute The Guardian. Après avoir porté plainte pour agression sexuelle, coups et blessures, séquestration ainsi que pour la détresse émotionnelle qui lui a été causée, la victime réclame aujourd’hui des dommages et intérêts auprès de la justice. Le montant exact de cette requête n’a cependant pas été communiqué.
Bob Dylan nie les faits
Le chanteur a cependant nié les faits. Dans un communiqué, son porte-parole a ainsi affirmé que « l’accusation vieille de 56 ans est fausse et sera vivement combattue », rapporte France Info.
Si les faits datent bien de bon nombre d’années, la plaignante était cependant tout à fait en droit de porter plainte contre son présumé agresseur. En effet, en accord avec la législation en vigueur dans l’État de New-York et les termes du ‘Child Victims Act‘, adopté par les institutions new-yorkaises en 2019, les victimes d’agression sexuelle sur mineur disposaient d’un an pour saisir la justice et porter plainte contre leur(s) agresseur(s) sans que le principe de prescription ne soit applicable. Face à la crise sanitaire liée au Covid-19, cette loi avait finalement été prolongée d’une année, jusqu’au samedi 14 août 2021.