Le Brésil, pays attractif, des lagons bleus turquoises, des couleurs et du soleil à chaque coin de rue, telle est l’image qu’il renvoie. Pourtant, un voile sombre se dépose et s’élargit au fil des événements mondiaux qu’il accueille.
Déjà pour la coupe du monde de football 2014 le Brésil a montré ses faiblesses. Un stade à construire, n’en déplaise aux habitants des favelas et à l’environnement. L’immense bâtiment rond a fini d’être construit juste à temps entraînant des mouvements de manifestations, des en,jeux économiques importants pour les Brésiliens et une forte pollution due à l’industrie.
Ce n’est pas terminé, le plus grand pays d’Amérique du Sud accueillera en 2016 les Jeux Olympiques d’été. Enfin … si les participants arrivent à naviguer entre les poissons morts. A l’instar d’octobre dernier, sur les plages de l’île de Paqueta, le lagon Rodrigo Freitas, à Rio accueille pour l’heure près de 20 tonnes de poissons argentés, sorte de harengs, flottant à la surface de l’eau. Les causes de cette épidémie sont encore inconnues et les avis divergent entre la municipalité et la Commission pour la défense de l’environnement. L’hypothèse de ces derniers se porte sur » la pollution du au rejet de déchets industriels et domestiques « alors que la ville reproche à mère nature des changements de climats trop perturbants : fortes pluies et baisse des températures. Une enquête va être rapidement ouverte.
En attendant les Jeux Olympiques de 2016, les autorités sanitaires tentent de nettoyer le lagon. Le gouverneur de Rio de Janeiro, Luiz Fernando Pezão, a annoncé » la dépollution sera terminée d’ici fin 2018. Actuellement 49% de la baie a pu être nettoyée. On devrait arriver à 60 % d’ici les Jeux. »
Pour l’heure, les participants prennent leur mal en patience et s’entraînent comme ils peuvent. La récente vidéo publiée par nos confrères de The Guardian montre les difficultés que rencontrent les athlètes.