C’est l’un des visages repérés par La loi des séries sur les réseaux sociaux : Camille Déliot continue d’apprendre son métier de comédienne au cours Florent.
Comme beaucoup de jeunes femmes de son âge, Camille Déliot se sert des réseaux sociaux pour s’amuser et s’épanouir. Elle y exprime son imagination via des vlogs, mais aussi avec de l’humour le « lip sync », en gros le playback sur des tubes d’hier et d’aujourd’hui.
Mais Camille a ce petit quelque chose en plus qui marque les esprits et lui donne ce petit supplément qui retient l’attention. Totalement naturelle, elle confie aussi sa passion pour la littérature et le théâtre. Sa manière d’une simplicité totale de parler de tout ce qu’elle aime retient notre attention et notre envie de la suivre. Voici quelques questions pour mieux la connaître …
Est-ce que vous avez toujours été convaincu que ce métier était fait pour vous ?
A partir du moment où j’ai décidé en terminale de me lancer dans le théâtre, j’étais certaine d’aller au bout. J’ai mis de côté les difficultés et j’ai décidé de foncer, peu importe si c’est difficile mais je ne voulais pas regretter. A aucun moment depuis deux ans, je me suis dit que j’allais tout arrêter.
Vous êtes en deuxième année d’apprentissage de votre métier, vous avez la sensation d’avancer ?
En première année, on était beaucoup détaché de tout cela, on ne travaillait pas autant qu’on aurait dû. Cette année, il y a une vraie prise de conscience, on a passé la vitesse supérieure et on s’est mis au travail d’une manière significative. On est beaucoup plus investis et quand on s’investit plus, les résultats se font davantage ressentir. J’ai l’impression d’avoir plus progressé en 6 mois cette année que toute l’année dernière. Et c’est aussi en raison de notre prof qui est vraiment fantastique.
En ce qui me concerne, j’ai l’impression d’avoir plus confiance en moi, de me sentir plus à l’aise sur scène même si je continue de me juger un peu trop sévèrement. Ce que je ne fais pas quand je fais mes vidéos, c’est le paradoxe. J’ai pris conscience avec mes vidéos que ce qui me fait peur c’est surtout de savoir si les gens vont aimer ce que je fais.
Sur le plateau, je suis toujours en demande de savoir si ce que je fais rend de manière naturelle ou pas. Notre professeure nous demande de vivre les situations sur lesquelles on travaille sans nous dire ce qu’il faut faire et c’est quelque chose qui nous aide beaucoup.
C’est quoi votre qualité première en tant que jeune comédienne ?
Je pense que j’ai une certaine sensibilité qui se ressent quand je joue. L’an dernier, on disait de moi que j’étais juste dès le début, que je n’étais pas à contresens de ce qu’on me demandait. Et même si j’ai du mal à lâcher prise, je fais assez vite ce qu’on me demande. Même si j’ai encore du mal avec les scènes d’amour ou sentimentales car je sens que mon « naturel » a tendance à partir car ce sont des choses que l’on doit faire naturellement devant du monde alors que dans la vie on le vit à deux. Et ça peut vite devenir gênant ! Mais il faut se faire violence car on ne choisit pas toujours les gens avec qui on va jouer, mais c’est plus agréable de bien s’entendre avec son partenaire de jeu.