Depuis 2017, le mouvement MeToo a permis aux femmes de libérer la parole sur les violences qu’elles subissent. Après le cinéma, la musique et d’autres corps de métier, c’est au tour de la restauration de parler. Une mauvaise image pour la France proclamée comme étant le pays de la gastronomie.
L’émission « Envoyé spéciale » a d’ailleurs mis en lumière ce phénomène à travers la cheffe étoilée, Manon Fleury, qui est à la tête d’une équipe féminine. La cheffe déplore les violences présentes dans le monde de la restauration. A travers son engagement, Manon Fleury a créé avec d’autres femmes cheffes l’association « Bondir.e », qui dénonce un milieu très masculin.
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Avec MeToo, les étoiles ne fileront plus !
La cheffe étoilée aborde à travers ses propres expériences, la place des femmes dans ce milieu. Elle souligne notamment lors de nombreux échanges au sein d’écoles hôtelières l’importance de « mettre [ses] limites, peu importe la personne qui fait subir. ». Son combat de sensibilisation et la création de son association en 2021, on permis à de nombreuses femmes de libérer leur parole. Il est important de parler de celles qui subissent des violences ou du harcèlement que ce soit dans la vie professionnelle autant que dans la vie privée, d’ailleurs.
Avec cette libération et cette évolution, de nombreux mouvements à ce sujet ont vu le jour. Notamment, sur les réseaux sociaux avec le compte Instagram « Je Dis Non Chef ». Il y a quelques années, dans une interview accordée à écotable, la cheffe-enseignante au lycée hôtelier Jean Drouant, Marine Ricci, soulignée « le machisme décomplexé de certains employeurs » : « Tu présentes bien, tu es jolie, donc ta place est en salle. »
En 2017, MeToo libère les paroles !
Lancé en 2017, le mouvement MeToo libère dans un premier temps la parole au sein de certaines grosses industries comme le cinéma ou encore la musique. Il a fallu attendre 2020 pour que la restauration soit « libérée » de certains comportements déplacés voire illégaux. Un mouvement qui encourage la prise de parole des femmes et dénonce les violences sexuelles de tous types qui vaut autant pour une interpellation dérangeante, un harcèlement, une agression ou encore un viol.