Le 13 octobre 1972, un avion reliant l’Uruguay et le Chili s’écrase dans la cordillère des Andes. À bord, se trouve 45 passagers, seulement 16 survivront. À l’occasion du film Le Cercle des Neiges qui sortira le 4 janvier sur Netflix, nous replongeons dans cette histoire de survie incroyable.
C’est à 3 600 mètres d’altitude que 31 personnes sur les 45 passagers survivent au crash d’un avion reliant l’Uruguay et le Chili, le 13 octobre 1972. C’est dans la cordillère des Andes que de jeunes rugbymen et leur équipe ont dû se battre pour survivre. Le film Le Cercle des Neiges, disponible sur Netflix le 4 janvier, retrace les 72 jours durant lesquels les survivants ont été coupés du monde. Entre espoirs et peur, ils se résoudront à l’anthropophagie pour survivre. Seulement 16 personnes sur les 45 passagers seront encore envie à l’arrivée des secours.
Le crash : que s’est-il passé ?
Le crash des Andes fut violent. Les survivants qui ont pu être secourus ont d’ailleurs confié que le vol était très agité, avec d’importants trous d’air. Le vol 571 de la Force aérienne uruguayenne décolle de Mendoza en Argentine, le 13 octobre 1972. À son bord, 45 personnes sont présentes. Il y a de jeunes rugbymen de l’équipe des Old Christians de Montevideo qui doivent affronter l’équipe des Old Boys de Santiago au Chili. Alors qu’ils survolent la cordillère des Andes, côté argentin, le pilote fait une erreur de navigation. L’avion s’écrase et se disloque en plusieurs morceaux sur un glacier à 3 600 mètres d’altitude. Douze personnes meurent sur le coup. Parmi les survivants, certains sont très gravement blessés et décèdent les jours qui suivent.
Alors livrés à eux-même, les survivants se retrouvent seuls au milieu d’un froid glacial et d’une étendue de neige. Ils mettent alors en place des signaux visibles depuis le ciel, dans l’espoir de se faire voir.« Tous ensemble, nous avons fait une énorme croix dans la neige avec les valises vides et nous avons dessiné avec nos pieds le signe SOS pour qu’il soit visible depuis les airs », raconte Roberto Canessa au The Daily Mail à l’occasion des 40 ans de la catastrophe. Ils ne savent pas encore que leur survie va durer 72 jours.
Tout pour survivre
Pour survivre dans les conditions extrêmes de la cordillère des Andes, la plupart des survivants avaient un avantage. Leur jeune âge et leur condition physique les ont aidé. Mais ce n’était pas suffisant. Sans faune, ni flore pour se nourrir, ils ont dû envisager le pire. « Nous allions devenir trop faibles pour résister à la faim. Nous savions quoi faire mais c’était trop terrible pour y penser. Les corps inanimés de nos amis et de nos coéquipiers, préservés par la neige et le froid, contenaient des protéines vitales qui pouvaient nous aider à survivre », explique Roberto Canessa, un cardiologue rescapé du crash, au Daily Mail. Sans plus attendre, les survivants se livrent à l’anthropophagie. Cette décision permet aux plus résistants de tenir deux mois dans de terribles conditions de survie.
Une course contre la mort
Réfugiés dans la carcasse de l’avion pour lutter contre le froid et le vent, les survivants subissent un nouveau drame. Une avalanche les surprend en pleine nuit et recouvre l’avion, faisant huit nouvelles victimes. Conscients qu’une véritable course contre la mort se lance, trois d’entre eux choisissent de conduire une ultime expédition pour tenter de prévenir les secours. Seul Fernando Parrado, l’un des joueurs de rugby et Roberto Canessa parviennent à franchir la chaîne montagneuse qui les entoure. Après dix jours de marche, ils finissent par rejoindre une vallée où ils croisent un paysan. C’est ce dernier qui alertera les autorités sur le crash qui a eu lieu dans les Andes. Leur cauchemar se termine enfin. Les 22 et 23 décembre 1972, les 14 autres survivants seront secourus par hélicoptère.
Depuis le crash des Andes de 1972, une coupe de l’amitié appelée Copa de la Amistad s’organise chaque année entre les Old Christians et les Old Boys, en guise de commémoration.