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C’était en août 2018… l’effondrement du pont de Gênes

Le procès de l’effondrement du pont de Gênes a débuté ce jeudi 7 juillet avec une première audience. La catastrophe avait tué 43 personnes le 14 août 2018.

Un procès d’une durée de deux à trois ans

Le procès s’est ouvert par une audience purement formelle. Celle-ci s’est terminée en fin de matinée et les débats débuteront le 12 septembre. Le procès devrait durer deux à trois ans. Parmi les 59 prévenus qui y figurent sont notamment mis en cause des cadres et des techniciens des sociétés Spea et Autostrade per l’Italia (Aspi). Elles sont pointées du doigt en raison de manquements dans l’entretien du pont Morandi de Gênes. On retrouve aussi des fonctionnaires du ministère des infrastructures. Les prévenus sont notamment poursuivis pour homicide involontaire, atteinte à la sécurité des transports et faux en écriture publique.

43 victimes

L’effondrement du pont Morandi de Gênes, haut de 45 mètres, a eu lieu le 14 août 2018. Ce jour-là, une dizaine de mètres de la structure tombe. Des véhicules se précipitent alors dans le vide et 43 personnes dont 5 enfants décèdent dans la catastrophe. Les secours se rendent vite sur place et les images, impressionnantes, font le tour du monde. Le viaduc était un axe essentiel aux échanges entre le nord et le sud de l’Italie.

Plusieurs responsables

Les causes de l’effondrement sont diverses. C’est tout d’abord le mauvais état des routes et des ponts dans l’ensemble de la péninsule qui est mis en lumière le jour de l’incident. Plus spécifiquement ensuite, la société Autostrade per l’Italia est accusée de ne pas avoir assez entretenu le pont. De même, les vérifications réalisées par la Spea n’étaient pas assez rigoureuses. Elles étaient souvent faites avec des jumelles ou des télescopes, ce qui ne donne pas d’aperçu suffisamment précis. Pour obtenir le verdict, les familles des victimes devront toutefois attendre. Egle Possetti, présidente du Comité des proches des victimes du pont Morandi, a en effet déclaré à l’AFP que « C’est une tristesse infinie, mais il ne faut pas baisser la garde car, en Italie, les procès sont longs et malheureusement souvent avec des issues défavorables aux victimes ».

A lire aussi : Gênes : les familles des victimes critiquent l’inauguration du nouveau pont après le drame de 2018

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