Il y a un an, la liberté outragée, la liberté attaquée. Mais la liberté résistante, avec l’appui de la France entière. On a en mémoire les ribambelles de personnes qui ont défilé de Paris à Mayotte en passant par Lille, Strasbourg, Nouméa, Lyon, Marseille et on en passe. Un an plus tard, pour se rappeler, se rappeler des victimes, mais aussi se rappeler que la liberté est toujours vivante, des artistes publient leurs artistiques hommages à Charb, Wolinski, Merabet, Cayat et aux autres.
Voici quelques une de leurs oeuvres:
Le 4 janvier a débuté à Bordeaux une exposition qui affiche des oeuvres à la mémoire des attentats du 7 janvier 2015. Intitulée « liberté-expression d’artistes », elle se tiendra jusqu’au 17 janvier à l’espace Saint Rémi de Bordeaux.
De gauche à droite et de haut en bas: Cabu, Charb, Wolinski, Tignous
Source: page Facebook liberté expressions d’artistes
source: page Facebook liberté-expressions d’artistes
Source: page Facebook liberté-expressions d’artistes
Cette exposition a été organisée à l’initiative de Michel Charmasson, un artiste qui a lancé un appel au lendemain des attentats de janvier: « Si comme moi vous pensez que l’art est écriture, je vous invite à produire une œuvre sur la Liberté ». Il expose actuellement toutes les oeuvres qu’il a reçues.
Nadia Vadori Gauthier est une danseuse qui a décidé de faire de son art un moyen de résister. « En janvier 2016, cela fera un an depuis les attentats de Charlie Hebdo et un an que je me suis engagée dans un acte de résistance poétique qui consiste à agir au quotidien une présence sensible dans le monde : Je danse une minute ».
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Dessin de Pascal Lionnet, artiste peintre à Saint-Hilaire d’Ozilhan Source: clipartsheep.com
Couverture du livre la mémoire des murs d’Eric Decobecq Source: omniscience.com
Eric Decobecq a édité ce livre, la mémoire des murs, qui compile des oeuvres-hommages à Charlie Hebdo.
Dessin de Patrick Rogelet
Source: Page Facebook Patrick Rogelet drawing pencil
L’artiste Christian Guemy, alias C215 a voulu rendre hommage à Ahmed Merabet. Son visage est « graffé » au 62 boulevard Richard Lenoir, à quelques mètres de l’endroit où le policier a été abattu.
Graffiti en hommage à Ahmed Merabet, le policier tué le 7 janvier source: Golem.com