Lors d’une interview donnée au magazine Télé Loisirs, l’animatrice phare de « Frou-Frou » a confié avoir été victime de plusieurs tentatives de viols. Publié le 1 février, l’entretien révèle plusieurs informations sur son agression à TF1 et les raisons de son silence.
« J’ai hurlé, ça m’a sauvée »
Figure incontournable de la télévision dans les années 90 et 2000, Christine Bravo a une longue carrière derrière elle. Le 16 février prochain, la chaîne C8 diffusera « La télé de Bravo », un documentaire rendant hommage à l’animatrice. À cette occasion, cette dernière s’est prêtée au jeu de l’introspection avec le magazine Télé Loisirs en y évoquant notamment les tentatives de viol qu’elle aurait subi : « Personnellement, j’ai subi trois tentatives de viol, dont une à TF1, il y a vingt-cinq ans. Un homme, dont je ne donnerai jamais le nom, m’a enfermée dans son bureau et arraché mon soutien-gorge. J’ai hurlé, ça m’a sauvée »
« Ce genre d’incident était monnaie courante »
#Metoo, #Balancetonporc ou le mouvement « Time’s Up » : aujourd’hui, la parole des femmes se libère et les victimes d’agression et/ou harcèlement sexuel reçoivent du soutien dans les médias et sur les réseaux sociaux. Néanmoins, il y a vingt ans de ça, la situation était bien différente pour Christine Bravo : « les gens avaient la tête baissée quand j’ai pu sortir. Il n’y avait aucune solidarité envers les femmes à l’époque. Ce genre d’incident était monnaie courante. »
À lire aussi : On a vu pour vous… Harcelée le téléfilm choc sur le harcèlement sexuel au travail
« Je n’ai pas été une vraie victime »
L’animatrice affirme que dénoncer aujourd’hui son agresseur serait compliqué, et en explique les raisons : « Pourquoi je ne dénonce pas cette personne aujourd’hui ? Difficile. », constate-t-elle avant de reprendre : « Si le harceleur est décédé, ses enfants n’ont pas à le savoir. S’il est toujours vivant, il y a prescription et, en plus, on risque de se faire attaquer en diffamation. » Ayant réussi à se défendre, Christine Bravo ne se considère pas comme une vraie victime : »J‘estime que le coup de genou que je lui ai asséné ce jour-là dans les parties génitales m’a remboursée. Je n’ai pas été une vraie victime. »
Flot de haine sur twitter
Suite à ces révélations, les réactions sur twitter n’ont pas tardé à pleuvoir. Plusieurs d’entre elles, néanmoins, ne sont pas en faveur de l’animatrice :
Faut vraiment être au bout du rouleau pour vouloir violer Christine Bravo ?
— Loran Outan (@outan_loran) 2 février 2018
Je lis ce matin
« Christine Bravo,victime d’une tentative de viol.
Ça va pas ???
Optic 2000 ou Afflelou,mon gars, faut faire quelque chose.— Missi Dominici (@Thor_le_Brun) 2 février 2018
Et pquoi elle a dit « non », c’était l’occaz pour elle de passer un bon moment…! Et d’percer sur TF1. Ca n’a pas du arriver souvent que qq’un essaye qq’chose sur Christine Bravo. #Ruquier #LesGrossesTetes
— Sébastien Méliot (@seb76m) 1 février 2018