Contrôlé positif au salbutamol sur le Tour d’Italie 2017, Christopher Froome avait été interdit de prendre part au Tour de France 2018 par les organisateurs. L’instance anti-dopage vient de blanchir le coureur de la formation Sky.
Alors que le Tour de France s’apprête à débuter ce samedi, les suiveurs de la Grande Boucle ont bien cru que le quadruple vainqueur du tour ne prendrait pas part au départ. En effet, l’instruction de Christopher Froome a duré 9 mois sans réponse définitive de l’Union Cycliste Internationale (UCI).
Sans blanchissement officiel, les organisateurs du Tour de France refusaient d’accepter Christopher Froome. Mais, à moins d’une semaine du départ de la Grande Boucle, le verdict de l’UCI est tombé et Chris Froome pourra mener l’armada de l’équipe Sky.
Une décision en suspend
Décidant de continuer de courir le Tour d’Italie 2018, Chris Froome et le Team Sky a provoqué les critiques d’autres cyclistes comme le Français Romain Bardet et du public. La star britannique sera sans aucun doute huée sur les routes du Tour par le public. Cependant, en cas d’appel, le Tribunal arbitral du sport pourrait casser la décision de l’UCI.
Un changement de règlement ?
Après un tel scandale, le directeur du Tour Christian Prudhomme s’est scandalisé de la lenteur de la décision de l’UCI : »Tout ça pour ça ! » . En poste depuis 2007, il a appelé à un changement des règles pour éviter de reproduire un tel fiasco médiatique : « Il faut qu’un contrôle anormal, qui a un sens juridique mais qui n’a pas de sens médiatique […] les gens ne comprennent pas, pour eux c’est blanc ou noir, entraîne une suspension provisoire ».
Après cette escalade médiatique, place au Tour qui sera sous tension puisque toutes les équipes auront à cœur de détrôner celui qui règne sans partage depuis 2015.