Cela fait 75 ans que la première bombe atomique de l’histoire a été larguée sur la ville d’Hiroshima au Japon par les Etats-Unis. L’occasion pour les japonais de commémorer ce bombardement qui précipita la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Le 6 août 1945, les Etats-Unis prennent une décision pour mettre fin à la Seconde Guerre mondiale. Un projet secret nommé « Manhattan » touche alors à son but : ils ont créé la première bombe atomique. De nombreux grands scientifiques de l’époque y participent : Robert Oppenheimer dirige l’opération soutenu notamment par Albert Einstein. C’est ainsi que « Little Boy » est larguée sur Hiroshima, tuant 75 000 personnes sur le coup.
Cependant, une deuxième bombe atomique est larguée sur Nagasaki. Ces deux bombes ont précipité la fin d’un conflit de près de 6 ans. Encore aujourd’hui, ces bombardements font polémiques. En effet, de nombreux experts estiment que ces deux bombes n’étaient pas nécessaires pour mettre fin au conflit.
Cependant, les commémorations cette année sont forcément particulières. En effet, le coronavirus n’a permis au Japon de pouvoir commémorer la mémoire des victimes d’Hiroshima qu’en petit comité. Ainsi, des survivants de la bombe atomique, des descendants de victimes, le premier ministre japonais Shinzo Abe et quelques représentants officiels étrangers ont participé à la principale cérémonie du souvenir à Hiroshima. En tout, les deux bombes nucléaires ont fait environ 250 000 morts.
« Je m’engage à faire de mon mieux pour l’avènement d’un monde sans armes nucléaires et d’une paix durable «
Shinzo Abe, Premier ministre japonais
Les Etats-Unis ne se sont jamais officiellement excusés. Mais en 2016, Barack Obama est devenu le premier président américain durant son mandat à se rendre à Hiroshima. Il avait notamment rendu hommage aux victimes et appelé à un monde sans armes nucléaires.
» Hiroshima nous a appris la vérité sur la science, qui peut devenir un outil de massacre »
Barack Obama, ex-Président des Etats-Unis