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Comprendre La Princesse de Clèves en 5 minutes

Élèves de première, vous passez l’oral de français en juin ? Pas encore commencé les révisions ? VL est là pour vous aider avec un nouveau résumé d’une œuvre du programme : La Princesse de Clèves de Madame de la Fayette.

L’auteur de La Princesse de Clèves

Marie-Madelaine de la Fayette, née à Paris en 1634 et morte dans la même ville en 1693. Elle grandit dans une famille de la petite noblesse. A l’âge de 16 ans, elle devient Dame d’honneur de la reine Anne d’Autriche. En 1655, elle épouse François Mottier, compte de la Fayette. Elle entre peu à peu dans la haute société de la Cour parisienne, ouvre son propre salon et rencontre les grands esprits de la littérature contemporaine, comme La Rochefoucauld et Racine. Elle publie La Princesse de Clèves en 1678, roman qui connaît un franc succès.

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XVIIème siècle. Elle est la plus belle femme de la Cour, il en est le plus beau. Mariée depuis peu et par dépit au prince de Clèves, Madame de Clèves tombe amoureuse du duc de Nemours dès leur première rencontre. Regards furtifs, pommettes enflammées, trouble et vive agitation ; telles sont les émotions qui l’envahissent à la vue de cet homme réputé pour ses nombreuses aventures. Des sentiments que le prince de Clèves, son mari, désespère de pouvoir éveiller en elle. • C’est un roman qui divise beaucoup, auquel on reproche souvent ses longueurs, ses lourdeurs et parfois l’histoire elle-même, jugée ennuyeuse et sans grand intérêt. La flopée de noms et de références historiques au début fait qu’effectivement l’histoire peine à démarrer, en plus des quatre digressions qui jalonnent le récit. Je les ai pourtant trouvées nécessaires. C’est parfaitement décrit, aussi bien le contexte que les rouages de la Cour, éléments indispensables à cette histoire d’amour qu’il est vital de cacher, tant les enjeux sont importants. Et puis incroyable comme tout est finement calculé… comme rien n’est laissé au hasard et comme le moindre malentendu peut avoir des conséquences désastreuses. C’est sans doute ce qui m’a le plus interpellée. Et c’est en tenant compte de tout cela, de sa vertu et de la honte qu’elle éprouve de trahir son mari ne serait-ce qu’en pensant à un autre (penser c’est tromper ? On n’en est évidemment plus là aujourd’hui, c’est dire…) que la princesse tente de feindre l’indifférence et de résister aux ardeurs du duc de Nemours. • C’est « l’effet ravageur de la passion dans une âme qui se veut maîtresse d’elle-même ». Et sa maîtrise est admirable, il faut le dire. Plus qu’une simple histoire d’amour, c’est l’histoire de la lutte déchirante entre raison et sentiments, vécue par chacun. Peut-être pas le meilleur roman sur le sujet, c’est relatif, mais toujours est-il qu’à aucun moment je ne me suis lassée de ma lecture. • Lisons-le donc (et relisons-le, pour les plus téméraires ?) simplement pour ce qu’il est. Un ouvrage essentiel et précurseur de la littérature. #laprincessedeclèves #balancetonclassique #adopteunclassique #litterature #bookstagram

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Le roman

Cette œuvre est intéressante dans l’histoire de la littérature française car il s’agit du premier roman classique, qui se caractérise par une intrigue unique, courte et centrée sur un personnage, dont on développe les pensées et la psychologie. Madame de la Fayette marque ainsi le début d’un tournant littéraire vers la modernité.

Résumé

Mademoiselle de Chartres rencontre dans la cour du roi Henri II le Prince de Clèves, qui l’épouse, faisant d’elle la Princesse de Clèves. Peu de temps après le mariage, la Princesse rencontre lors d’un bal le Duc de Nemours, dont elle tombe éperdument amoureuse. A la fin du roman, le Prince, ayant appris l’amour de son épouse pour le Duc de Nemours, se laisse mourir de désespoir. La Princesse choisit alors, malgré son amour, de se retirer seule.

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Ce qu’il faut retenir

Le thème de la moralité est très dominant dans ce roman : La Princesse, malgré son amour, est une personne réfléchie, qui tient à sa respectabilité. Bien qu’elle soit amoureuse du Duc de Nemours, elle ne se laisse pas tomber dans l’infidélité, et même après être devenue veuve, elle renonce à l’amour, estimant de son devoir de respecter la mémoire de son époux.

Le roman délivre également une image de la cour du XVIème siècle, dont les mœurs sont précisément décrits. La scène de danse entre le Duc de Nemours et la Princesse de Clèves montre les codes de l’époque, qui incluent un jeu de regard, un rapport équilibré entre dialogue et silence, et un rapprochement des corps. Dans le roman, les normes sociales sont défendues par la rationalité de la Princesse, qui transmet le message de l’importance de la fidélité.

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