La nouvelle série « Fondation » signée Apple TV+ sortira ce vendredi 24 septembre. La série étant basée sur le Cycle de Fondation du grand père de la science-fiction Isaac Asimov, on vous partage les points fondamentaux de cet univers littéraire devenu un monument de la science-fiction.
Une grande histoire en 7 parties
Le Cycle de Fondation, avant d’être un univers fictif incroyablement riche et futuriste, est un ensemble de plusieurs nouvelles et romans. Au total on en comptabilise sept dans cet ordre chronologique : Prélude à Fondation, L’Aube de Fondation, Fondation, Fondation et Empire, Seconde Fondation, Fondation foudroyée, et pour finir Terre et Fondation.
Seuls les deux premiers et deux derniers ouvrages sont des romans, Prélude à Fondation, L’aube de Fondation, ainsi que Fondation Foudroyée et Terre et Fondation. Le reste des ouvrages sont des nouvelles courtes même si leur longueur évolue au fil de la Trilogie.
Un story-telling futuriste
Le Cycle de Fondation c’est l’histoire d’une Humanité en l’an 12 065 qui s’est répandue dans toute la Galaxie, occupant 25 millions de planètes. Ces différents mondes sont organisés en un Empire Galactique qui a pour capitale Trantor. Hari Seldon, mathématicien se basant sur la psychohistoire qui permet de prédire l’avenir, estime que la chute de l’Empire est proche. Isaac Asimov s’est en fait inspiré de la chute de l’empire romain en débutant sa série pendant les derniers jours de l’empire galactique.
Face à cette crise, est mis en place le Plan Seldon, dont le but est la fondation d’un second Empire Galactique. Il crée ainsi deux Fondations pour mener son projet à bien. Le cycle se base avant tout sur la première Fondation dont le rôle sera de rassembler le savoir de toute l’humanité dans une Encyclopédie sur une petite planète à l’extrémité de la Galaxie, Terminus. Une seconde fondation épaule secrètement la première est également située à « l’autre bout de la galaxie », à Star’s End, « là où finissent les étoiles ».
La psychohistoire au cœur du Cycle de Fondation
Cet univers littéraire futuriste met en avant la psychohistoire et en fait le cœur même de son récit. Cette science fictive a été initialement imaginée par l’auteur Nat Schachner mais plus largement développée par Isaac Asimov dans son Cycle de Fondation.
Cette science est le moyen de prédire par le calcul et les mathématiques les évolutions sociales de l’humanité. Elle ne serait efficace que sur un grand nombre d’individus, c’est-à-dire une masse humaine et bien moins sur un individu isolé. La psychohistoire est en fait une union entre la psychologie de masses, l’anthropologie et la rigueur mathématique permettant de calculer les probabilités d’avenirs différents.
Un monument de la science-fiction
Le Cycle de Fondation a été reconnu comme un monument de la science-fiction en remportant le prix Hugo spécial de la meilleure série de science-fiction/fantasy de tous les temps en 1966. Le titre n’a pas été re-décerné depuis, faisant de l’œuvre de Asimov un élément singulier du genre de la science-fiction.
Si l’œuvre de Isaac Asimov n’est pas spécialement acclamée pour sa qualité stylistique, le scénario et les idées fracassantes qui s’en dégagent en font une des oeuvres les plus remarquables de l’âge d’or de la science-fiction littéraire. Dans les textes d’Asimov, résonnent les espoirs d’une époque en la science et la technologie mais aussi ses questionnements sur le futur et l’avenir de l’humanité.
Une réadaptation en série
C’est ce vendredi 24 septembre que la série Fondation sera dévoilée au grand jour par Apple TV+. Après plusieurs projets avec la Warner en 2008 puis HBO et Warner Bros TV en 2018, c’est finalement Apple qui obtient les droits du Cycle de Fondation et qui réalisera la première adaptation cinématographique et visuelle de l’univers littéraire.
Après l’adaptation cinématographique de Dune par Denis Villeneuve, c’est au tour de Fondation et ses show runners David S. Goyer et Josh Friedman, de nous en mettre plein les yeux. Le budget faramineux de Apple nous laisse imaginer la qualité visuelle de la série qui risque de nous offrir un véritable spectacle de science-fiction moderne, une façon de redonner vie à l’univers de Fondation.