La planète reprend doucement son souffle. La pelouse de la K-League est doucement réinvestie avec des matchs imposés à huit clos. Tandis que la majorité des clubs coréens privilégient des banderoles et affiches pour supporter leur équipe, l’un d’eux a fait exception. Le FC Séoul a décidé de faire preuve de créativité avec l’utilisation de poupées sexuelles en guise de public.
Les mesures sanitaires imposent des rencontres à huis clos, mais le championnat est le bel et bien rouvert, de quoi ravir les fans du ballon rond. Etrange atmosphère alors dans les stades, lorsque ceux-ci se retrouvent dénués de supporters. Speaker d’ambiance pour les uns, banderoles pour les autres. Et pour les plus extravagants, une idée qui a suscité quelque peu l’indignation de l’opinion public.
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C’est le nombre de mannequins qui ont été disposés dans le stade. De simples mannequins ? Là, arrive le malaise. Les fans qui regardaient numériquement le premier match à domicile de leur équipe se sont vite aperçus qu’il ne s’agissait pas que de vulgaires mannequins de vitrine. Mais bien de poupées sexuelles.
Le club s’est excusé dans un communiqué: « Nous sommes sincèrement désolés d’avoir mis nos supporters mal à l’aise ». Le club ajoute qu’il s’était assuré « qu’elles n’avaient aucun rapport avec des sextoys ». Selon le club, le fournisseur des poupées les avait auparavant mises à disposition de la compagnie distribuant des sextoys. Ce qui expliquerait les publicités inconvenantes.
Ji-hoon, le président du club, a déclaré à la BBC qu’il n’avait pas réalisé de vérifications poussées de l’entreprise qui a fourni ces poupées et qu’elles avaient l’air « très humaines« . Sans imaginer un instant qu’on puisse penser qu’il s’agissait de poupées à connotation sexuelle.
Coup dur pour le FC Séoul. Et pour la Corée du Sud, qui essuie depuis longtemps des problèmes sociétaux en rapport à la sexualité.
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