Une nouvelle cyberattaque a eu lieu ce mardi 27 juin. Baptisé Petrwrap, ce virus informatique a touché massivement l’Ukraine, puis la Russie. Un mois et demi après le virus « WannaCry », la cybercriminalité a encore frappé.
Une seconde attaque en un mois et demi
Ce mercredi 28 juin, la menace semble sous contrôle. Rappelons qu’une cyberattaque est un acte malveillant envers un dispositif informatique (privé ou d’entreprises). Pour celui-ci, il bloque l’accès des ordinateurs touchés. Ensuite, le virus tente de se diffuser sur tout le réseau d’une entreprise dès qu’il a infecté une machine.
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Seulement un mois et demi après les assauts de « WannaCry », le logiciel Petrwrap a fait des victimes, en particulier en Europe de l’Est. Le virus a également atteint les ordinateurs de Tchernobyl. La centrale nucléaire ukrainienne à l’arrêt a mesuré la radioactivité avec des compteurs Geiger. En effet, le système Windows gérant la surveillance de la radioactivité de la centrale était inopérant. Pour l’Ukraine, c’est une attaque sans précédent et les autorités annonce avoir renforcé les mesures antiterroristes.
En France, peu de victimes
La partie occidentale du continent a également été touchée. C’est le cas de la France où certaines entreprises ont subi l’attaque informatique. L’entreprise Saint-Gobain, le groupe métallurgique a dû renvoyer ses employés chez eux. La filiale immobilière de la BNP Paribas a également été victime, mais sans impact pour ses activités financières. Du côté de Verallia, le groupe d’emballages alimentaires en verre, le service de messagerie e-mail a été touché mais l’activité est maintenue.
Son fonctionnement
Ce virus est un ransomware (un demandeur de rançon). Il fait s’arrêter le PC, puis lorsqu’il redémarre, l’écran est noir. Un texte inscrit en rouge défile ensuite pour informer que l’appareil a été bloqué, que les données ont été chiffrées. Pour les récupérer et débloquer l’ordinateur, il faut payer une rançon de 300 dollars en bitcoin.
Le bitcoin est une monnaie virtuelle très prisée des hackers. Cette monnaie rend la transaction sûre et irrévocable. Quand le versement est effectué, il n’est pas possible de revenir en arrière, ce qui en fait une monnaie de choix pour les pirates informatiques.
Et maintenant? Après deux attaques d’ampleurs, la communauté internationale s’interroge. Pour Dmitri Peskov, porte parole du Kremlin : « Aucun pays ne peut faire face seul à la menace de cyberattaques ». Il y a un an, l’Alliance atlantique a décidé de faire du cyberespace, un domaine opérationnel. Si une attaque s’y produit, l’article 5 qui prévoit que les pays de l’OTAN volent au secours d’un allié, peut être enclenché.
En attendant, ce nouveau virus informatique n’a pas empêché les internautes de rire sur les réseaux sociaux ces dernières 24H :
#cyberattaque si au passage vous avez le temps je vous serais reconnaissante de créditer mon compte en banque merci d’avance
— la peste (@doriane87) 27 juin 2017
Je suis sûr que la #cyberattaque a été lancée par un 3eme qui veut savoir les sujets du Brevet.
— Le prof de l’être. (@leprofdeletre) 27 juin 2017