À l’occasion de la journée sans tabac qui a lieu ce Judi 31 mai, la SMEREP a mené des actions pour lutter contre ce problème de santé publique qui cause environ 73 000 morts par an. Pour cela, elle met au coeur de ses priorités la prévention chez les étudiants et lycéens.
Malgré la baisse du nombre de fumeurs annoncée par le ministère de la Santé, la SMEREP constate une hausse chez les étudiants et les lycées. « À la SMEREP, nous constatons que plus les jeunes expérimentent tôt le tabac, plus le risque de consommation durable et de dépendance est élevé. C’est pour cette raison que le tabagisme a toujours été au cœur de nos missions de prévention. Pour cela, la SMEREP propose des brochures et des ateliers qui permettent de faire le point sur sa relation au tabac et ses motivations pour arrêter », commente Hadrien Le Roux, président de la SMEREP. En effet, il suffirait de fumer une cigarette par jour pour devenir accro d’après des études.
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Les étudiants pas encore assez informés sur les risques
5% à 7% des lycéens et étudiants affirment ne pas être informés sur les dangers du tabac au cours de leur scolarité. La prévention reste pourtant l’une des priorités des pouvoirs publics.
Les fumeurs ne sont pas prêts à arrêter
D’après la SMEREP, 15% des lycéens français fumeraientt occasionnellement. Ce qui est en baisse par rapport à 2016 (17%). Cependant, c’est le nombre d’étudiants qui fument quotidiennement qui aurait augmenté à compter de 26% contre 22% en 2016. Parmi ces jeunes, 20% ne sont pas prêts à arrêter leur consommation pour les étudiants et 33% pour les lycéens.
Toutefois, la majorité des jeunes fumeurs souhaite, malgré tout, arrêter le tabac pour des raisons de santé et financières.