L’UMP, alliée au MODEM et à l’UDI, est en tête des élections départementales avec 29,2% des voix, le FN est second avec 26,3% . Le PS se classe troisième en recueillant 21,4% des suffrages exprimés.
« C’est une déculottée pour l’UMPS »
Marie-Christine Arnautu, responsable de la fédération du front national dans les Alpes-Maritimes, n’a pas mâché ses mots à l’encontre de « l’UMPS » qui, selon elle, « se sont pris une déculottée ».
« Si l’UMP, le MODEM et l’UDI obtiennent 29% à 3, nous sommes à 26% tous seuls. Cela conforte la position du FN comme premier parti de France ! » martelait-elle.
Et la candidate d’expliquer que « le vote FN sera le seul vote utile pour la préservation des départements face à la gauche et la droite qui veulent les voir disparaître. Plus on aura de conseillers départementaux plus on pourra oeuvrer pour leur défense. »
L’ambiance est à la fête chez l’extrême-droite qui voit son candidat élu au premier tour à Fréjus ( Var )
L’UMP heureuse
À l’hôtel Plaza, les militants sont plutôt satisfaits. « L’UMP est en tête, elle est où la gauche ? » pouvait-on entendre.
Christian Estrosi, visiblement déçu du faible nombre de militants venus assister à la soirée électorale, affichait malgré tout son contentement d’une élection au premier tour d’Eric Ciotti avec environ 51,6%.
Le PS satisfait
Les cris de joie éclatent au QG de campagne du PS des Alpes-Maritimes. « On est devants le FN, il est où le premier parti de France ? »
Romain Stoppa, cadre du PS, se félicitait du score de la gauche : « C’est une bonne surprise que nous soyons en 2ème position. Notre score n’était pas assuré selon les sondages. Notre place est due aux bons bilans des conseils généraux détenus par la gauche où il y a une véritable politique sociale ».
« Malgré ce que les médias explique, les gens ont voté pour une élection locale et non un enjeu national ».