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Diplômes : Lesquels faire pour éviter la case chômage

du travail pour les jeunes : disponible

Avec près de 25% de chômage, les jeunes sont les premières victimes de la crise. Toutefois, tout n’est pas perdu d’avance pour ceux qui se donnent les moyens de préparer un parcours professionnel, mêlant passion et pragmatisme. Il ne faut pas renoncer à ses désirs mais avoir conscience des réalités du monde de l’emploi. Voici les diplômes pouvant vous permettre de trouver le job idéal.

Un monde de l’emploi en constante évolution

Dans un contexte de chômage élevé mais qui tend à se réduire, les jeunes peuvent tirer leur épingle du jeu. Pour cela, il y a les traditionnels boucliers contre le chômage : les diplômes, la maîtrise de l’anglais et les expériences professionnelles. C’est d’ailleurs un enjeu clé tant pour les étudiants que pour les entreprises d’avoir des formations qui sont les plus professionnalisantes possibles et qui donnent un véritable passeport pour l’emploi.

Ainsi, les diplômes ayant un lien direct avec le numérique sont très valorisés. En effet, la vague d’innovation qui entraîne tout sur son passage au siècle actuel a un impact direct sur le type d’emploi à l’embauche, comme sur les économies mondiales. Ce secteur devrait, selon le président de son syndicat professionnel (Le Syntec numérique), créer 14 000 emplois en 2017. C’est le domaine qui octroie le plus de cadre au sortir de l’université (88%, selon l’étude Apec jeunes diplômés 2014 et 2015, 12 à 18 mois après leur sortie). Quand bien même, il permet à 75% des jeunes ayant obtenu leurs diplômes de trouver une place dans le monde du travail.

 

Godefroy de Bentzmann - Président de Syntec Numérique

Godefroy de Bentzmann – Président de Syntec Numérique

« La révolution numérique modifie profondément nos usages personnels et professionnels. L’impact sera encore plus grand dans les process de production industrielle. Ce qui se profile est un tsunami. La vague du numérique va modifier et déplacer des millions d’emplois. Il faut se demander plus vite que les autres, comment recréer en France et en Europe les emplois pour compenser ceux qui seront détruits » estime Godefroy de Bentzmann.

La voie professionnelle : un chemin vers l’emploi !

Loin des préjugés encore présents chez beaucoup de parents, les parcours professionnels sont un réel atout dans cet environnement de l’emploi difficile. Ainsi pour les étudiants qui effectuent un BTS, un DUT ou une licence professionnelle, l’insertion, après l’obtention des diplômes, est conséquente. En effet, elle avoisine les 92%, selon les résultats publiés par le ministère. Ces filières possèdent un réel succès auprès des entreprises, qui elles, regrettent qu’elles n’en aient pas plus. En effet, neuf étudiants sur dix choisissent de poursuivre leurs études. Or, le BTS ouvre à un panel d’environ 150 métiers différents, dans des domaines très divers.

Le diplôme protège encore du chômage

Dans un cas plus général, pour les étudiants qui réalisent un Master et obtiennent leurs diplômes à l’université, l’insertion reste la même depuis environ cinq ans. Elle tourne autour de 90%, soit neuf étudiants sur dix qui trouveraient un emploi dans les trente mois suivant leurs diplômes.

Étudiants lors d'un cours en amphithéâtre

Étudiants lors d’un cours en amphithéâtre

Par ailleurs, un tiers de ces mêmes étudiants poursuivent leurs études pour obtenir un doctorat. Les opportunités sont importantes pour ces derniers, particulièrement pour les docteurs en informatique, en mathématiques ou en biologie. Cela grâce aux nombreuses start-ups qui voient le jour au quotidien.

Payer pour réussir sa carrière?

Un nouveau type de diplôme a fait son apparition au cours des dernières années ; il s’agit des écoles privées. Moins abordables que l’université, elles permettent d’obtenir un diplôme reconnu par l’Etat, identique aux diplômes universitaires. Mais ces écoles sont aussi réputées pour permettre aux étudiants de se créer un réseau. Elles citent régulièrement ces derniers afin d’obtenir une certaine attractivité. En effet, ces écoles privées ont cet avantage sur l’université : elles peuvent mettre en avant leurs étudiants actuels auprès de leurs anciens étudiants, déjà intégrés dans des entreprises, plus ou moins conséquentes, que ce soit au niveau national ou international.

Ces formations se déroulent généralement sur cinq années : trois générales et deux de spécialisation. Il s’agit là d’une formation presque qualifiable d’alternance puisque les étudiants y pratiquent des mises en situation mais aussi des projets effectués sur le terrain.

Entrée du campus de l'ESSCA - Business School française

Entrée du campus de l’ESSCA – Business School française

Le must: Les études à l’international

Celles-ci sont très prisées, dans n’importe quelle filière, il est de nos jours apprécié que nous soyons bilingues, particulièrement en anglais, mais également dans une autre langue étrangère. Que ce soit au travers de programmes Erasmus ou directement en intégrant des écoles internationales, le panel de diplômes permettant une insertion quasi immédiate est énorme. Les écoles néerlandaises deviennent de plus en plus prisées, et sont celles qui pourraient remplacer la popularité des écoles britanniques dans l’Hexagone. Sans parler, bien sûr, du passage presque obligatoire au XXIème siècle : celui de la Chine.

À lire aussi : https://radiovl.fr/erasmus-grand-gagnant-politique-europeenne/

La Chine évolue, que ce soit sur le plan économique, ou sur le plan universitaire. En effet : la deuxième puissance mondiale possède 32 universités dans le top 500 mondial. Ce qui la place en quatrième position en terme de pays qui en possèdent le plus (derrière les Etats-Unis, loin devant, mais au coude-à-coude avec l’Allemagne et la Grande-Bretagne, respectivement deuxième et troisième). À ce titre, plus d’une vingtaine d’écoles françaises s’y sont déjà implantées, avec comme argument principal, le fait que pour obtenir un CV international digne de ce nom, il soit presque obligatoire d’avoir séjourné au cœur de la deuxième puissance mondiale. La Chine y joue un rôle puisqu’elle a pour but d’entraîner dans ses universités environ 500 000 étudiants étrangers, et ce d’ici 2020.

Ainsi, à l’aide de la légère croissance française (environ 1,5% annuel) et européenne (environ 1,7% annuel), la plupart des étudiants devraient trouver un travail après l’obtention de leurs diplômes. Outre le fait que la croissance les aide à trouver un job, l’évolution des grandes écoles et les nouvelles possibilités d’études ouvrent en grand le champ de possibilités quant au métier désiré. Et cela, que ce soit sur le territoire national ou à l’international.

About author

Valentin, 19 ans, passionné de littérature française. Mais aussi de sport (Formule 1, Foot, Hockey, Tennis...). Étudiant à la Sorbonne en Lettres et Journalisme (L1 LEMA)
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