204 044 personnes ont été vaccinées contre Ebola depuis le 8 août selon les chiffres publiés par les autorités congolaises. 1980 personnes sont mortes de la maladie sur 2950 patients soupçonnés d’avoir été infectés.
« Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 204 044 personnes ont été vaccinées. Le seul vaccin à être utilisé dans cette épidémie est le vaccin rVSV-ZEBOV, fabriqué par le groupe pharmaceutique Merck, après approbation du Comité d’éthique dans sa décision du 20 mai 2018 », indique la note publiée samedi dernier par le comité en charge de la riposte contre Ebola.
Une épidémie meurtrière
Depuis le début de l’épidémie le 1 août, le cumul des cas dans les provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu est de 2950 individus. 2845 sont confirmés et 105 sont probables, portant le nombre total de décès à 1980 personnes. Depuis le début de cette dixième épidémie, le cumul des voyageurs contrôlés aux points de contrôle sanitaires est évalué à 87 998 192 personnes.
Il s’agit du deuxième plus grand nombre de décès de l’histoire de la maladie, après l’épidémie qui a fait 11 300 morts en Afrique de l’Ouest de 2014 à 2016. Le ministère américain de la santé et des services sociaux déclare mercredi 21 août qu’il financera la fabrication du vaccin expérimental contre Ebola.
Un autre vaccin est disponible amis n’est pas encore déployé par les autorités, de peur de semer la confusion dans une population déjà sceptique et parfois hostile. Ebola semble être sous contrôle dans la ville de Goma, mais le virus est apparu dans d’autres parties du pays. Le secrétariat général du comité en charge de la riposte renseigne également la poursuite de la vaccination autour du cas confirmé dans l’aire de santé de Bukonde à Pinga, dans la province du Nord-Kivu.
« Un total de 98 points d’entrée et de points de contrôle sanitaire ont été mis en place dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, afin de protéger les grandes villes du pays et éviter la propagation de l’épidémie dans les pays voisins » indique le comité de la riposte nationale.
À lire aussi : Ebola, un centre attaqué et des mesures prises