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Ebola, un centre attaqué et des mesures prises

Le virus Ebola ne cesse de se propager à travers l’Afrique de l’Ouest, avec près de 1145 morts d’après le dernier bilan officiel. Samedi, un centre de quarantaine a été attaqué au Libéria. 17 patients se seraient échappé.

C’est dans la nuit de samedi à dimanche qu’une dizaine d’hommes ont attaqué un centre de quarantaine pour les malades atteint d’Ebola à Monrovia (Libéria). Armés, les hommes ont fait fuir 17 patients suspectés d’avoir contracté la fièvre Ebola. Ils ont pillé le centre installé dans un lycée de la région, dérobant notamment du matériel médical et des matelas tachés de sang qui pourrait être contaminé. Ce qui fait craindre un énorme risque d’infection dans la région selon les autorités.

Les braqueurs sont eux-mêmes en danger. Le centre comptait 29 malades, qui attendaient leur évacuation vers un hôpital de la ville. Trois d’entre eux ont été emmenés de force par les familles lors de l’attaque, qui ne croit pas au virus où souhaitent soigner eux-mêmes la victime. Neuf malades sont décédés la semaine dernière dans le centre. Les dix-sept qui ont fui représentent un immense danger, un nouveau foyer épidémique, voire plusieurs, pourrait voir le jour dans la capitale du Libéria, Monrovia.

Le virus Ebola a fait 1145 morts, selon le dernier bilan

Le virus Ebola a fait 1145 morts, selon le dernier bilan

Les circonstances et les raisons de cette attaque armée d’un centre de malades, quasi condamné, seraient politiques. Selon une source de l’AFP, les agresseurs criaient leur haine envers la présidente du pays, Ellen Johnson Sirleaf. Ils précisaient également qu’il n’y a pas d’Ebola dans le pays. Tout ça avec le soutien des quelque 50 000 habitants du quartier de West Point, persuadés également que l’Ebola n’existe pas, qui refuse d’accepter la présence du centre, dans un quartier pourtant considéré comme l’un des épicentres de l’épidémie au Libéria

Des cas suspects dans le Monde, le Kenya ferme ses portes

Plus de vol de Addis-Abeba vers Freetown, ni Monrovia

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Parmi les pays africains, le Kenya a déjà décidé de fermer ses frontières dès demain aux personnes venant de Guinée, du Libéria et de Sierra Leon, les trois pays principalement touchés par le virus. Le ministère de la Santé kényane a annoncé aujourd’hui que les ressortissants kényans revenant de ces pays-là seront autorisés à rentrer sur le territoire, mais « feront l’objet d’une surveillance approfondie et si nécessaire placée en quarantaine ». La compagnie Kenya Airways a, par ailleurs, suspendu l’ensemble de ses vols vers où revenant de Freetown (Sierra Leone) et Monrovia.

Du côté du Nigeria, les frontières sont toujours fermées. Un groupe d’un peu moins de 900 volontaires partiront dans le pays sensibiliser la population en fin de semaine. Tous ont été formés à Lagos, pour détecter les symptômes de la fièvre, et participer aux traitements des malades. Le virus n’a pas encore atteint violemment le pays, mais 200 personnes sont quand même sous surveillance actuellement. Quatre personnes ont succombé à la fièvre au Nigeria. En Europe et en Orient, des cas suspects inquiètent la population. En Espagne, à Alicante, un patient est placé en isolement dans un hôpital, suspecté d’avoir contracté le virus. Les résultats seront connus lundi prochain. Du côté de l’Écosse, un cas est suspecté, mais rien de confirmer. Seul le prêtre espagnol vivant en Guinée, mort à Madrid la semaine dernière, a été déclaré comme Européen atteint par le virus.

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