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Emiliano Sala : L’effrayante disparition

Depuis lundi soir, c’est toute la planète foot qui est secouée par la disparition du jeune joueur argentin Emiliano Sala. Alors que son transfert vers le club gallois Cardiff City a été officialisé le 19 janvier, l’ex-attaquant canari est porté disparu après le crash en mer de l’avion qui le transportait. En effet, l’avion de tourisme (type PIPER PA 46 MALIBU) a décollé lundi à 20h30 de l’aéroport de Nantes en direction de Cardiff mais a disparu des radars à 21h23 (heure française) au dessus de la Manche, près des Iles Anglo-Normandes.

Des recherches en cours

Des recherches ont été immédiatement déclenchées lundi soir mais ont été interrompues à 3h00 mardi matin en raison des mauvaises conditions climatiques. Ainsi, les recherches ont repris à 9h00, dirigées par les gardes-côtes de Guernesey. David Barker, le capitaine de port à Saint Pierre-Port et coordinateur des opérations, a déclaré sur Twitter (@GuernseyPolice) à 9h30 ce matin, que les recherches se basent sur 4 possibilités :

  1. L’avion a atterri quelque part mais n’a pas pu établir de contact avec les autorités.
  2. Ils ont amerri, ont été récupérés par un bateau qui a croisé leur chemin mais n’ont pas pu établir de contact avec les autorités.
  3. Ils ont amerri et se trouvent dans le bateau de survie présent dans l’avion au décollage.
  4. L’avion s’est brisé au contact de l’eau.

À 14h30, la police a déclaré qu’ils avaient toujours aucune trace de l’avion et que les recherches continuent. Toutefois, les autorités ont ajouté qu’une décision pour continuer les recherches ou non sera prise ce soir.

 

Un message inquiétant

Alors qu’il était à bord de l’avion, Emiliano Sala aurait contacté ses amis argentins via la messagerie WhatsApp où il a avoué avoir très peur à bord de l’avion. Le journal argentin Olé s’est procuré un enregistrement où on reconnait la voix du jeune joueur, ce que son père a ensuite confirmé. On l’entend dire à ses amis : « Si dans une heure et demie vous n’avez pas de nouvelles de ma part… Je ne sais pas s’ils vont envoyer quelqu’un me chercher parce qu’ils ne vont pas me trouver, mais bon, vous savez… ».

 

Du soutien venant du monde entier

Tandis que les espoirs de trouver Emiliano Sala sain et sauf sont de plus en plus minces, les soutiens venant du monde entier se multiplient. À Nantes, des centaines de supporters canaris se sont regroupés sur la Place Royale pour se recueillir et y déposer des fleurs jaunes. En outre, les messages de soutien se multiplient sur les réseaux sociaux où de nombreux joueurs, staff et journalistes ont témoignés leur soutien aux proches d’Emiliano Sala.

Par ailleurs, la Premier League, qui a déjà été endeuillée récemment après le décès du propriétaire de Leicester et de 3 autres personnes dans un crash d’hélicoptère, se trouve encore une fois attristée. Ken Choo, le directeur général de Cardiff City, a confié « Nous prions encore pour avoir de ses nouvelles. Nous avons annulé l’entrainement du jour, tout le monde prie pour lui. Tout le monde est en état de choc, moi y compris. J’ai rencontré Emiliano vendredi, c’est un homme extraordinaire. Il était si heureux de rejoindre Cardiff City. »

Thomas Renault en colère

Thomas Renault, gardien de l’US Orléans, a témoigné son émotion et sa colère au micro de France Bleu mardi. En effet, les deux hommes jouaient ensemble dans le club orléanais et étaient toujours en contact. Thomas Renault décrit Emiliano Sala comme étant « un exemple pour les jeunes, un gars qui ne lâche rien sur le terrain, qui travaille ». Il a ensuite été très véhément à l’égard de Waldemar Kita, le président du FC Nantes, en déclarant : « On dit qu’il part pour l’argent, un meilleur salaire, mais il ne voulait pas partir. C’est surtout Kita qui voulait qu’il parte, pour son argent à lui. C’est compliqué quand on a des présidents qui pensent au pognon avant l’intérêt des joueurs, je pense que ce monsieur a une part de responsabilité dans ce qui arrive ».

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