Sur le site de Sanofi Pasteur à Marcy-l’Etoile, une des plus grandes usines d’Europe, Emmanuel Macron s’est exprimé le 16 juin 2020. Au cours de cette allocution, il a souligné l’importance de favoriser la recherche et le développement pharmaceutique français.
« Nous tournons la page de ce premier acte de la crise sanitaire » :
Dans la continuité de son discours du 14 mai dernier, le président a tenu à se tourner vers l’avenir. Et à partager un message d’espoir aux Français. Certes « la phase la plus aiguë » de la crise est passée. Mais un retour à la normale est encore exclu pour le moment. Le combat pour trouver un traitement et un vaccin se poursuit. Ensemble, le groupe Sanofi et l’Etat oeuvrent dans cette direction. Une enveloppe de 610 millions d’euros va être investie pour la recherche et la construction d’une nouvelle usine en France.
Un partenariat avec Sanofi pour trouver un vaccin :
Pendant le confinement, le directeur général du groupe Sanofi avait annoncé que les Américains pourraient bénéficier en priorité du futur vaccin contre le Covid-19. Mais en réponse, Emmanuel Macron s’était empressé de souligner sa volonté que celui-ci soit un « bien public mondial ». La lutte contre le Covid-19 est encore aujourd’hui loin d’être terminée. D’autant plus que d’autres crises sanitaires sont à venir dans les prochaines années. Il importe donc que la santé soit un service accessible à tous. D’où la volonté de « mettre Sanofi et la France à l’excellence de la lutte contre le virus et trouver un vaccin ».
Relancer l’économie pour l’indépendance de la France et l’avenir de la jeunesse :
À travers ce partenariat avec le groupe pharmaceutique, l’objectif de l’Etat est de « gagner cette bataille de l’emploi et de la conquête industrielle ». Des mesures pour relocaliser certaines productions dans le domaine médical sont donc prévues. La production de paracétamol est par exemple citée. Cet investissement devrait en parti permettre la relance économique du pays. En effet, les objectifs recherchés ne se limitent pas à la lutte contre le virus. C’est aussi un moyen de favoriser la croissance. Ce projet devrait permettre de « bâtir l’indépendance et l’avenir de notre nation ». Ce projet est aussi une reconnaissance. C’est la preuve qu’il est possible de « croire à la recherche et développement et à la production industrielle dans notre pays pour aujourd’hui ou pour demain ».
La relance économique doit donc passer par la production et l’industrie. Car « on ne gagne aucune bataille sociale et sanitaire si on ne gagne pas la bataille de la production et de l’industrie ».
Le président a aussi pour ambition d’offrir « des opportunités à notre jeunesse ». La crise sanitaire semble certes maîtrisée. Mais ses conséquences économiques et sociales sont clairement perceptibles. Les inégalités mises en exergues durant le confinement ne se sont pas évaporées depuis. Et les jeunes font partis des premiers concernés.