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Enquête L214 : « Cruauté » sur les méthodes d’abattage de la marque Sobeval

Lors de sa dernière enquête, l’association « L214 éthique et animaux » a rapporté des images chocs sur la condition des animaux. Un reportage provenant de l’abattoir de Sobeval à Boulazac en Dordogne, qui a pour but de demander la fermeture de ce lieu.

Le 20 février dernier, L214 dévoile une vidéo sur une enquête datant de fin 2019 dénonçant les méthodes de la société Sobeval. L’abattoir de Dordogne a vu son image ternir suite à la découverte d’agissements non conformes aux lois sur l’abattage des animaux. Un cas qui est loin d’être le premier, puisqu’il fait suite à de nombreuses enquêtes disponibles sur le site de L214.

Une vidéo servant à la diffusion d’un message

L214 n’a jamais cessé de dénoncer les actes déviants venant de l’industrie de produits d’origine animale. Brigitte Gothière, militante animaliste, porte-parole et directrice de l’association L214 a trois objectifs : Dans un premier temps elle, et l’association, réclame « la fermeture de l’établissement suite aux infractions soulignées par l’enquête ». Une pétition a été mise en ligne sur le site et à l’heure actuelle, près de 100 000 signatures ont été recueillit. Ensuite, elle demande à l’état « d’interdire l’abattage sans étourdissement ». Enfin, elle réclame une reconnaissance des animaux. « Les animaux ne sont pas des ressources, ils éprouvent des émotions. […] C’est une injustice ».

Crédit : « L214 éthique et animaux »

D’une pétition à une transition

L’injustice dénoncée par l’association et par Brigitte Gothière « peut être combattue ». Signer la pétition peut être le vecteur d’un début de transition. « Par le biais de cette pétition, nous souhaitons amorcer une transition. Nous souhaitons une diminution de la consommation de viande par la population pour le début. Mais le but à long terme serait de diriger les personnes vers une alimentation végétalienne ». Il est évident qu’il y a des différences notoires d’un point de vue totalement objectif entre l’Homme et les animaux. Mais selon la directrice de L214, « ces différences n’ont aucun rapports avec ce que l’Homme fait subir aux animaux ».

La préfecture de Dordogne a publié un communiqué stipulant ne pas voir d’infractions sur les vidéos du reportage. La société, quant à elle, souhaite porter plainte pour diffamation publique. Pour l’heure, L214 continue ses enquêtes dans le but d’éradiquer ce genre de comportement envers les animaux.

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