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« Entre Ombre et Lumière », le regard d’une jeune artiste tunisienne

« Entre Ombre et Lumière », c’est ainsi que s’appelle la nouvelle exposition de Imen Ben Belgacem, une jeune artiste tunisienne d’à peine 29 ans. L’artiste-peintre expose ses tableaux, pour la première fois de sa carrière, à Paris.

Imen Ben Belgacem, ce nom ne vous dit peut-être rien, mais cette jeune artiste-peintre d’origine tunisienne a déjà de longues années de carrière à son actif. Dès l’âge de seize ans, elle rejoint l’atelier Mahmoud Sehili, à Sidi Bou Said, en Tunisie, dont elle était la plus jeune étudiante. Après sept ans de formation, l’artiste décide d’exposer activement son talent, premièrement dans des expositions collectives, puis personnelles, comme à Genève, Lisbonne ou encore Monaco.

« Les toiles reflètent la formation et l’influence de l’école sehilienne, même si l’expression de ma personnalité, de mon geste pictural, s’y expriment aussi spontanément qu’irrésistiblement », a-t-elle déclaré, en exclusivité à Radio VL.

Première exposition parisienne

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Paris manquait à sa déjà longue liste de villes où elle a pu exposer son talent. Autant dire qu’elle en a rêvé de cette exposition parisienne, tellement qu’elle ne pouvait s’empêché, hier, de montrer son stress à quelques minutes de la présentation de sa nouvelle collection. Inspirée de l’ombre et la lumière, Imen Ben Belgacem propose une vision différente de ces deux éléments artistiques.

« Avec cette exposition parisienne, j’ai puisé mon inspiration dans les architectures médinesques, les mosaïques ottomanes, les scènes de la vie quotidienne de Tunisie, mais aussi du Maroc et de Turquie, dans une palette de couleur qui s’apparente aussi aux tonalités arabo-andalouses : ocres, dorés, traversés par du noir et blanc, des gris illuminées par le bleu outremer porteur d’espoir et la force des turquoises. Dans ces toiles, le patrimoine architectural ancien est traversé par des scènes de rue, des portes ouvertes vers l’ailleurs, des silhouettes féminines estompées et mystérieuse, en lesquelles il y a une touche d’orientalisme et de régionalisme qui confèrent à l’œuvre une multitude de sens », a-t-elle dit.

Ce thème, « captivant » selon l’artiste, a été travaillé avec de nouvelles techniques et de nouveaux matériaux. « Au cours de l’année passée à préparer cette exposition, j’ai parachevé ma nouvelle technique, à la représentation formelle et de l’abstraction, par un travail au couteau à la main en travaillant avec des huiles légères qui permettent de conférer aux silhouettes la qualité ombreuse de l’évocation poétique et aux couleurs une délicate transparence », a-t-elle souligné.

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Les toiles sont installées à la galerie Orenda Art Internacional, espace qui dédie ses expositions à des artistes étrangers, dans le 7ème arrondissement de Paris.

Selon la propriétaire de la galerie, Joelle Rostkowski, Imen Ben Belgacem se détache des autres artistes-peintres grâce à son parcours « autodidacte », son « dynamisme » et son « inspiration » qui lui sont tant caractéristiques.

« Même en ayant eu une excellente formation, Imen a dû se faire une place en tant que disciple de son maître Mahmoud Sehili mais aussi en tant que jeune femme tunisienne. C’est une artiste qui s’est engagé très jeune sur cette voie, avec beaucoup de courage et une persévérance étonnante », a expliqué Joelle Rostkowski, à Radio VL.

« On voit bien son attachement à l’architecture et aux traditions de son pays. C’est cela qui nous a beaucoup plu chez Imen, et c’est pour cette raison que nous avions envie de l’avoir dans notre galerie », a-t-elle conclut.

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