Initialement sanctionné par l’UEFA pour sa gestion financière déficitaire et des contrats de sponsoring jugés surévalués, le PSG se voit aujourd’hui épargné d’une lourde sanction.
L’UEFA voulait frapper fort. Le club francilien, comme Manchester City, s’était vu, avant même le début du présent mercato, frappé de sanctions visant à pénaliser ses dépenses excessives. Au programme, limitation du nombre de joueurs à recruter cet été, limitation de la masse salariale et du nombre de joueurs inscrits en Ligue des Champions pour la saison à venir.
Mais pour le PSG, qui aspire, aujourd’hui plus que jamais, à inscrire à son palmarès la coupe aux grandes oreilles, la punition venait gêner de hautes ambitions. Ainsi, et après plusieurs semaines de tractations, le club de la capitale a enfin réussi à faire plier la haute instance du football européen. Si l’équipe francilienne ne peut toujours inscrire que 21 joueurs dans la compétition (contre 25 pour les clubs non sanctionnés), c’est au niveau des joueurs formés en France et au club que vient la bonne nouvelle. Car Paris vient d’obtenir le droit de ne présenter que 5 joueurs formés en France, dont un seulement devra avoir été formé au PSG, quand la sanction originelle prévoyait 8 joueurs formés en France, dont quatre au club.
Pour l’équipe de la capitale, la diminution de la contrainte vient donc rassurer staff et supporters, permettant ainsi à la direction du PSG une plus grande liberté quant au mercato estival qui vient d’ouvrir ses portes. Chantôme, Rabiot, Coman ou Ongenda, autant de joueurs que les rouges et bleus auraient sans doute été forcés de conserver pour répondre aux critères de l’UEFA en Ligue des Champions. Reste que le club de la capitale a d’ores et déjà recruté le brésilien David Luiz pour 50 millions d’euros et devra sans doute trouver une parade supplémentaire pour continuer son recrutement galactique sans s’attirer les foudres de Michel Platini, président de l’UEFA.