A la veille du G7, 32 entreprises, leaders du monde du textile et de la mode, se sont engagées à limiter l’impact de la filière sur le climat, la biodiversité et les océans par le biais d’un « Fashion pact ».
Burberry, Chanel, Galeries Lafayette ou Giorgio Armani. 147 marques se sont unis autour d’un « Fashion pact » qui sera présenté à Biarritz le 26 août aux dirigeants du G7 par le PDG de Kering, François-Henri Pinault.
Tous engagés séparément dans une démarche environnementale, ces acteurs de l’habillement se sont fixés des objectifs communs tels que mettre fin à l’usage du plastique ou encore soutenir la recherche pour limiter la pollution aux micro-fibres. Au sein de ce pacte figure aussi le recours à 100% d’énergies renouvelables par les groupes d’ici 2030 et le désir de zéro émission nette de carbone à horizon 2050.
Faut-il y croire ?
Une démarche collective arrivée à point nommé dans un monde où la filière textile joue un rôle majeur dans l’économie, mais également sur le climat avec un impact plus important que celui des vols internationaux et du trafic maritime réunis.
Face à ce constat, certaines marques ont essayé d’être plus éthiques, mais les paroles ne se transforment pas toujours en actes… A l’instar de Chanel qui a annoncé vouloir arrêter la fourrure et n’a pas encore pris les dispositions pour tenir cette promesse.
Communication politique ou véritable collaboration en marche ?
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