Chaque année, un million de Français se font arnaquer sur internet. Quelle en est la cause ? De faux sites administratifs qui, tous les ans, engendrent un préjudice d’environ cent cinquante millions d’euros.
Si vous avez besoin de documents officiels et que vous comptez les demander en ligne faites très attention. Les sites d’arnaques administratifs sont de plus en plus nombreux, sites qui font payer des services normalement considérés comme gratuits. Comment ne pas se faire arnaquer ?
Payer pour des services gratuits
La base de cette arnaque est de vous faire payer pour un service gratuit. On vous réclamera une petite somme afin que vous puissiez obtenir un extrait de casier judiciaire, acte de naissance ou encore pour s’inscrire sur les listes électorales. Suite au paiement, le site est en possession de vos données bancaires et étrangement vous possédez un abonnement dont vous ignorez l’existence. Vous êtes donc soustraits d’une dizaine d’euros à plusieurs reprises.
Ne rentrez JAMAIS vos coordonnées bancaires pour un service administratif. Il est très rare que ce type de service soit payant. Soyez très attentif: si le site parait sérieux, il ne l’est pas forcement. Logo officiel, drapeau bleu-blanc-rouge, marine, les faux sites ressemblent souvent à de vrais sites administratifs.
Le site affiché en premier n’est pas toujours le bon
Lorsque vous recherchez un site administratif sur internet prenez garde. Le site affiché en premier n’est pas forcement le bon. Internet n’affiche pas les sites officiels en premier mais les mieux référencés. Les sites d’arnaques peuvent donc payer pour être mieux référencés et apparaitre en haut de vos recherches.
Si jamais vous doutez de la fiabilité d’un site, vous pouvez toujours vous rendre sur le portail de l’administration.
[#TousConcernés] De faux mails https://t.co/FCCKKPXqx1 vous proposent un remboursement ? Attention, vous êtes victime d’une arnaque aux #impôts, il s’agit de tentatives d’hameçonnage ou #phishing. Restez vigilants ! pic.twitter.com/dMuvQD3M3d
— Police nationale (@PoliceNationale) 6 septembre 2018