Hier, en direct sur l’application mobile Periscope, une jeune fille a décidé de se suicider devant des centaines de personnes. Sous le pseudo imanolthecat, l’adolescente d’Arpajon a décidé de se jeter sous un RER de la ligne C, à Egly.
Une affaire tragique, qui n’est malheureusement pas la première dans l’histoire des réseaux sociaux. Mardi 10 mai à 16h30, une jeune fille originaire d’Arpajon s’est suicidée, alors qu’elle était en live sur l’application Periscope. De nombreuses personnes assistaient à la diffusion mais très peu ont réagi. Le direct s’est déroulé en plusieurs parties, elle a tout d’abord expliqué sa situation avant de se jeter sur les rails en direct. La rediffusion a été coupée sur Periscope. Pour elle, ce n’était pas fait pour faire le buzz mais cette vidéo était nécessaire pour faire passer son message. Elle a tenu à tenir le secret le plus longtemps possible, n’annonçant pas ce qu’elle allait faire mis à part que « cela allait être choquant » et que les mineurs devaient partir.
À la fin de la vidéo, un pompier ramasse le téléphone et lui retire sa batterie, mettant fin au live et laissant toutes les personnes y ayant assisté, sans aucune nouvelle.
Premier suicide sur Periscope, on vit une époque formidable…
— Alexandre Bourgnand (@alexbour1) 11 mai 2016
Periscope, le réseau de tous les débordements
Une nouvelle fois, le direct a donc frappé. Après l’affaire de Serge Aurier puis la diffusion en live de deux jeunes agressant un inconnu dans la rue, cette fois-ci, c’est l’acte ultime qui a été commis en direct, devant de nombreuses personnes. Certains se disaient choqués à la suite de ses actes et d’autres continuent encore à en rigoler. Des comportements à la limite du soutenable qui deviennent classiques sur les réseaux sociaux où l’on retrouve des déferlements de haine et de violence.
Quel avenir pour Periscope ? Beaucoup de personnes appellent donc rapidement à sa fermeture via les réseaux sociaux.
Voir la vidéo du premier live (sans violence)
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