Nous avons pour vous interviewer Nicolas Preschey, le programmateur du Fnac Live Festival. Nicolas Preschey assure la programmation de ce festival depuis sa première édition en 2011. L’édition du Fnac Live Festival commence aujourd’hui et se prolonge jusqu’à vendredi.
Le Fnac Live Festival fête sa 13e édition cette année. Avec l’expérience, est-ce plus facile à organiser ou les défis restent-ils les mêmes ?
« Chaque année je me fais les mêmes cauchemars en me disant que je vais être seul sur le parvis avec un groupe sur scène. En tous cas on a beaucoup plus d’automatisme de certitude, on grandit chaque année en 13 éditions. Aujourd’hui, on est largement en capacité d’accueillir tous les groupes qu’on programme et d’accueillir le public dans les meilleures conditions. On remet en titre en jeu chaque année parce que ce n’est pas les mêmes artistes, ni la même histoire mais les loges restent au même endroit ainsi que la scène donc on a des repères.
Qu’est-ce que l’esprit du Fnac Live Festival ?
« Le festival du Fnac Live, c’est un festival de disquaire tout simplement c’est-à-dire que quand tu rentres dans un disquaire aujourd’hui, tu peux aller t’acheter un disque de chanson française, mais rien ne t’empêche de passer au rayon à côté acheter un disque de pop, un disque de rap ou un disque d’électro. On essaie d’être un peu le reflet de l’actualité musicale et de la richesse et du foisonnement musical, que ce soit en France ou à l’internationale ».
Comment les artistes ont-été réparties entre la scène du parvis de l’Hôtel de ville et ses salons ?
« On s’est rendu compte que certaines esthétiques musicales ne pouvaient se défendre sur une grande scène en extérieur, on n’a pas le même confort d’écoute. Certains artistes méritent plus d’être dans un cocon et faire des concerts plus assis. Tu te dis qu’une Solann a largement sa place en scène d’extérieur. On offre juste une autre expérience d’écoute dans un salon. Ça nous permet de nous différencier et puis de faire vivre ces salons de l’Hôtel de ville ».
Quel est l’atout du Fnac Live Festival, selon vous ?
« La gratuité est le gros point fort du festival. La Fnac et la mairie de Paris proposent un événement gratuit, c’est vraiment sympa. On essaye, nous, de rester exigeant sur notre programmation et de proposer des artistes qui sont en capacité d’aller trouver à de gros festivals payants. »
« Les artistes se saisissent également de cet ADN du Fnac Live et peuvent remercier également leurs fans : je pense à Dali par exemple ».
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En cette période de forte chaleur, Nicolas Preschey passe un petit message à tous :
« On est très attentif à la chaleur, on prépare tout pour que le public et les artistes se sentent le plus confortable possible. J’espère que les festivaliers repartent de là avec le sourire et des souvenirs plein la tête. Puis voir des artistes contents de ce qu’ils ont vécu ».