
Chaque année, les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient et laisse entrevoir un futur incertain. Mais à quoi peut-on s’attendre d’ici 2050 ?
Des vagues de chaleur très longues et intenses
Déjà aujourd’hui, les canicules sont de plus en plus violentes. Mais d’ici 2050, elles risquent de devenir presque banales. Une bonne partie de la France sous vigilance rouge, 40 degrés dépassés à l’ombre et pendant plusieurs jours d’affilée. Pas juste deux ou trois jours comme avant, non. Trois semaines, peut-être plus, sans vraiment de nuit pour se rafraîchir. Le problème, c’est que notre corps n’est pas fait pour encaisser ça longtemps, surtout les personnes fragiles.Et d’un point de vue infrastructures, rien n’est vraiment prêt pour ces chaleurs-là. On pourrait en arriver à des situations où on ne pourra plus travailler en extérieur, ni même sortir en pleine journée.
Les gelées de printemps
Puisque le dérèglement climatique, et bien dérègle le climat, ce n’est pas simplement un réchauffement que l’on va vivre, mais une intensification d’évènements extrêmes, tant pour les canicules, que pour les blizzards. Par exemple, au printemps, les plantes se réveillent de plus en plus tôt à cause des hivers plus doux. Sauf que parfois, paf, une vague de froid déboule, comme ça, d’un coup, sans prévenir la malpolie. Résultat : les bourgeons qui avaient commencé à pousser meurent tous. C’est ce qui s’est passé en 2021 avec les vignes. Et ce genre d’évènements pourraient arriver plus souvent. En gros, il va faire plus chaud, mais aussi plus froid, à des moments pas logiques. C’est un peu le monde à l’envers, quoi.
Les mégafeux
En 2020, on a tous vu ces images depuis l’espace de l’Australie en feu. C’était surréaliste. Des hectares et des hectares de forêts qui partaient en fumée, le ciel orange, les animaux qui fuyaient ou mouraient. Un milliard d’animaux tués… Et depuis, ça n’a pas arrêté. Chaque année, ça recommence, ailleurs : la Grèce, l’Espagne, la Californie, le Canada, la France, le Brésil… C’est devenu systématique. Et forcément, plus il fait chaud, plus c’est sec, donc plus ça brûle. Et plus ça brûle, plus ça chauffe encore. C’est un cercle sans fin, une espèce d’engrenage qui fait flipper.
Les pluies acides
On n’en parle pas trop, mais les pluies acides, ça revient aussi. Bon, c’est pas exactement comme dans les années 80 avec les usines qui crachaient du soufre, mais il y a quand même des gaz polluants qui retombent dans les océans. Et ces derniers absorbent beaucoup de CO2, trop même. Résultat, l’eau devient de plus en plus acide. Et quand l’eau est trop acide, ben… les coquillages galèrent, les coraux blanchissent, et toute la faune et la flore peine à survivre. Tout un équilibre qui part en vrille, en fait. C’est un peu comme si l’océan se retournait contre lui-même.
La raréfaction des ressources hydriques
L’eau, que l’on surnomme déja « l’or bleu », est vitale, un humain ne pouvant pas survivre plus de trois jours sans en boire. Or, on commence déjà à en manquer, dans certains endroits et ce non pas parce qu’il ne pleut plus du tout. C’est en réalité plutôt parce que l’eau s’évapore plus vite qu’elle ne tombe, ou bien ne s’infiltre pas. Le rapport évapotranspiration/précipitation est négative : il y a un excédent d’eau qui s’évapore. De plus, avec la chaleur, les plantes pompent plus, les sols sèchent, les nappes phréatiques ont plus de mal à se remplir. Et ça, c’est pas qu’un problème d’agriculteurs. Les centrales nucléaires, les usines, et même nos robinets peuvent être concernés. Quand on commence à devoir choisir entre arroser les champs, remplir les piscines ou refroidir les réacteurs nucléaires, c’est que la situation est déja très très grave grave, qu’on l’admette ou non.
