Pour la quatrième chronique, nous avons voulu en savoir plus sur Grand siècle, le dernier album de Fuzati et DJ Orgasmic. Cette album marque le retour de la collaboration entre les deux premiers membres du Klub des Loosers, qui s’étaient séparés il y a dix ans. Retrouvez ci-dessous notre interview, pendant laquelle Fuzati et Orgasmic nous parle de cet album, mais également de la musique d’aujourd’hui, de l’industrie musicale et de leur vision sur la nouvelle génération.
Un album convaincant
Un son « à la fois old school et moderne comme un texto de ta grand-mère » c’est exactement ce que propose le duo Fuzati & Orgasmic avec Planétarium. Côté old school on retrouve les lyrics incisifs de Fuz’ et son flow si particulier. Orgasmic apporte à l’ensemble de l’album des sonorités originales créant un univers décalé en comparaison avec ce que les amateurs du Klub ont l’habitude d’entendre. Si la première écoute peu laisser assez songeur quant à ce que Fuzati a bien voulu nous livrer avec cet OVNI on se laisse assez vite embarquer direction le Planétarium. Manifestement le temps que l’icône du Klub a passé assis au fond du bar à attendre que se détruisent les hommes lui a été profitable tant les punchlines sont inspirées, on apprécie l’écriture fluide et plus libre que sur ses précédents albums que parviennent tout juste à encadrer les sons débridés d’Orgasmic. L’immersion est donc réussie, pas de bad trip en attendant le prochain opus signé Fuzati qui, on l’espère, débarquera bientôt de son antre versaillaise.
Critique réalisée par Lucien Fauvernier
Un Fuzati arrivant encore à surprendre ses auditeurs
Ce qui étonne à la première écoute de cette album est qu’il ne ressemble en aucun cas à Vive la Vie et La Fin de L’Espèce, les deux premiers albums de la trilogie que Fuzati réalise avec le Klub des Loosers. Dans cet album, Fuzati a un flow différent, plus posé. Mais la plus grande surprise reste de le voir rapper sur des prods à tonalités plus électros, signées DJ Orgasmic. Là encore, le rappeur versaillais s’adapte parfaitement et arrive à nous surprendre. L’écriture de Fuzati est toujours aussi soigné, avec des punchlines marquantes que vous pourrez découvrir tout au long de l’album. Avec cet opus, Fuzati nous donne encore plus envie de pouvoir écouter le troisième volet de sa trilogie, qui ne devraient néanmoins pas sortir tout de suite, car le rappeur souhaite encore réaliser d’autres projets avant celui-ci.
Critique réalisée par Thibault Cirier
Vous pouvez retrouvez le clip Sinok ci-dessous :
