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Globe Trotteur #4 : Lond’on air

Un numéro 4 de Globe Trotteur so British pour commencer l’année 2014 ! Du classique Buckingham Palace aux quartiers moins conventionnels comme Shoreditch ou Brick Lane en faisant une étape par la dégustation de la Marmite ou de la Jelly à la menthe, Globe Trotteur vous livre sa vision de la capitale anglaise…

Au numéro de ce mois-ci le traditionnel Give me five qui ne s’arrête pas qu’à Notting Hill, Big Ben et Westminster, suivi du Route Art de Jean et de notre Grosse Claque. On aborde ensuite les bons plans sorties nocturnes et les galères de Théophile. Sans oublier la dégustation de la Marmite et de la Jelly à la menthe, les Brunch anglais, les fish and chips et les pies puis un Ils se sont inspirés de consacré à Dizzee Rascal et au Grime et enfin notre Agenda culturel.

Vous veniez chercher des informations complémentaires, une carte, des photos, les résultats de notre concours pour un full English breakfast et quelques extraits des meilleures galères que nous avons reçu ? C’est ici !

Globe Trotteur 4 : Lond’on air

LA PLAYLIST DE L’EMISSION :

  • The Clash – Train in vain
  • The Kinks – Waterloo Sunset
  • Breton – Envy
  • Dizzee Rascal – Stand up tall (dans Ils se sont inspirés de)

LES INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Langue parlée : Anglais Monnaie : La livre sterling 1£ = 1,22 euro

Budget : Aller/retour en bus : 80 euros (si vous ne le ratez pas et si vous êtes patients), avion entre 80 euros (avec dates flexibles) et 150 euros l’aller-retour (voire plus) ou Eurostar autour de 130 euros l’aller-retour (trois mois à l’avance). Visa : Pas besoin, une carte d’identité ou un passeport suffisent. Logement : Les hôtels sont généralement assez chers y compris les auberges de jeunesse, pensez donc au Couchsurfing (logement chez l’habitant) si vous êtes juste en terme de budget. Un repas : À partir de 5£ sur les marchés. Un verre : 3 – 4 £ la pinte mais vous pourrez trouver moins cher assez facilement.

Vous souhaitiez vous retrouver dans Londres ? Globe Trotteur a évoqué les lieux suivants (entre autres)

carte-londres

L’AGENDA CULTUREL

À PARIS 

  • Plongez dans un univers britannique à deux pas de Notre Dame de Paris chez Shakespeare & Co (Shakespeare and Company) au 37 rue de la Bûcherie 75005 Paris

À LONDRES

  • 450ème anniversaire de Shakespeare du 17 au 23 mars. Principalement célébré à Londres et en Angleterre (infos ici) où vous trouverez de nombreuses manifestations dédiées à un dramaturge anglais incontournable, cet anniversaire britannique pourrait également aussi vous toucher en France ou ailleurs, toutes les infos ici.
  • Exposition : Consacrée au Pop Art et Richard Hamilton du 13 février au 26 mai 2014 au Tate Museum (environ 15£). Et si vous souhaitez découvrir cet artiste, vous pouvez consulter ce site à condition de lire anglais !
  • Exposition : Extraordinary stories about Ordinary things, découvrez les designs clés qui ont bâti le monde moderne au Design Museum du 30 janvier 2013 au 9 mars 2014

LES ADRESSES ET QUELQUES PHOTOS 

Où manger ? 

Leslie Road - 8 rue du Cambodge, 75020 - Paris

Leslie Road – 8 rue du Cambodge, 75020 – Paris

Faites un tour à Covent Garden (histoire de dire) puis direction le Byron Burger, très connu dans la capitale (assez cher et souvent bondé, mais excellent). Vous aimez manger sous les ponts ? Rendez vous au Borough market où vous trouverez plusieurs stands de cuisines variées (sandwich au porc rôti (le porc est sur la broche devant vous) avec  compote de pomme et roquette ou pies, burgers et autres plats en tous genres) Vous avez du biffe ? On change d’ambiance ! Où ? Au  Kensington roof gardens et son restaurant étoilé où après un excellent diner, vous pourrez directement enchainer avec son bar/boite situé un étage en dessous. Autre option : le restaurant panoramique du Shard, ce nouveau building que vous ne pourrez pas ignorer (réservation conseillée).

Pour ce qui est des aliments consommés par l’équipe de Globe Trotteur, sachez que vous pouvez vous procurer des produits anglais chez Marks and Spencer, mais aussi à la Grande Epicerie (38 rue de Sèvres, Paris) ou encore à l’Epicerie Anglaise (4 Cité du Wauxhall, Paris)

Comme vous le savez dorénavant, notre équipe n’est pas fan de Marmite et de Mint Jelly (gelée à la menthe) mais nous tenions à nous excuser auprès de ceux qui défendent ces produits. À savoir : Si vous souhaitez vous réconcilier, comme nous, avec la gastronomie britannique, rendez vous chez Leslie Road au 8 rue du Cambodge à Paris pour des pies, un full English breakfast ou un thé et sa patisserie…

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Borough Market – Londres

Rainbow cake - Stand en face de Covent Garden

Rainbow cake – Stand en face de Covent Garden

Thé, Mint Jelly (gelée à la menthe) et Marmite - Rubrique "Gastro ou Gastronomie ?" sur Radio VL

Thé, Mint Jelly (gelée à la menthe) et Marmite – Rubrique « Gastro ou Gastronomie ? » sur Radio VL

Give me five 

1. Big mashup : Quartier de Westminster : Parlement, Abbaye, Big Ben… Et pour le shopping ‘cliché’ : Oxford Street, Harrods…

2. Promenade entre London Bridge et Tower Bridge : Quartier très animé, nombreux restaurants, architecture intéressante et vue sur les deux ponts.

3. Notting Hill / Portobello Road : Electric Cinema, Thai market & restaurant, stands divers, maisons colorées…

4. Camden : L’équivalent Rock & Punk des puces de Saint Ouen.

5. Shoreditch & Brick Lane : La nouvelle scène underground et le repère des street artists.

Tower Bridge - Londres

Tower Bridge – Londres

Notting Hill - Londres

Notting Hill – Londres

Boutique sur Portobello Road - Londres

Boutique sur Portobello Road – Londres

Métro Londonien

Métro Londonien

Shard (London Bridge Tower) - Londres

Shard (London Bridge Tower) – Londres

Promenade entre London Bridge et Tower Bridge - Londres

Promenade entre London Bridge et Tower Bridge – Londres

ET ENFIN QUELQUES EXTRAITS DE NOTRE CONCOURS « J’AI GALERE À »

À la clef, un brunch British pour deux chez Leslie Road à Gambetta : Toutes les infos sur le restaurant ici !

On va donc finir sur cette compilation des meilleures galères en commençant bien sûr par celle de notre gagnant, Omar ! On espère que vous avez trouvé ce que vous étiez venu chercher et en attendant notre prochain numéro spécial consacré au tour du monde et en direct de l’UNESCO le 13 février prochain à l’occasion du World Radio Day et au cours duquel nous accueillerons Hugues de Trott My World ; il ne vous reste plus qu’à faire vos valises ! 

Merci encore pour votre participation !

OMAR :

 » Première partie. Mon histoire prouve que les gens ne savent pas la chance qu’ils ont avant d’être frappé de malchance.

J’organise un voyage à Barcelone en juin après les partiels. Tout le monde arrive, les gens sont « joyeux » (dont moi et mon pote alias Lumar Camadru) et font un petit peu trop de bruit. Le proprio arrive s’en plaint mon pote et moi « l’insultons » (enfin pas vraiment, on dit juste « qu’il arrête de faire chier le con » ça va c’est mignon).

Le « con » en question est espagnol mais parle français c’est cool… Champion ! Tant pis on est « joyeux » on promet tous en cœur de ne plus faire de bruit. Le lendemain, après une soirée agitée alors que nous sommes en route vers la plage horrible de Barcelone (idiotie, je n’ai pas besoin de bronzer et le sable est pourri) on reçoit un appel d’urgence, le proprio nous expulse. Nous croyions d’abord à une blague mais cela s’avère vrai. En bal nous débarquons, nos affaires sur le trottoir, j’ai les clés de l’appartement je refuse de les rendre, le proprio en réaction séquestre l’une de mes amies dans l’appart et fini par la libérer. Je refuse de les donner tant qu’on n’est pas totalement remboursés surtout que l’expulsion est illégale. Certains de mes comparses (c’est à dire tous, sauf mon complice du vice du début et un autre frère c’est-à-dire un ami proche) essayent de négocier, il m’enjoigne à rendre les clés. J’apprends plus tard que c’était contre la moitié de l’argent pas la totalité, je suis furieux mais je ne réagis pas trop, tout le monde est sur les nerfs donc c’est cool…

Heureusement nous retrouvons un appart à deux pas de l’ancien, moins cher et plus spacieux, le coup de pute du proprio nous a en fait été bénéfique. Restez encore, l’histoire n’est pas finie reprenez des popcorns.

Seconde partie. Mon histoire prouve que les gens ne savent pas la chance qu’ils ont avant d’être frappé de malchance. Donc nous sommes à BCN (Barcelone), on kiffe, la vie est presque belle, on fait la fête, on s’amuse, c’est cool… Mais je suis un poissard, Dieu en a décidé ainsi et je ne suis pas au bout de mes peines. Un soir mon ami que je considère comme un frère drague une anglaise (erreur, les anglaises sont moches, c’était juste pour le fun), l’anglaise devient hystérique et tente de gifler mon ami, celui-ci réagit et lui balance un verre à la gueule, sur le coup moi et mon comparse « joyeux » rions. Puis des enculés de super héros de videurs interviennent. L’anglaise hystérique est en larmes et s’est plaint à l’un d’eux. L’un d’eux demande à mon ami de s’asseoir, celui ci s’exécute même si je lui demande de ne pas l’écouter, il me répond qu’il n’a rien à craindre ni à se reprocher. CONNERIE. L’un des supercon videurs, lance un mawachi gueri (un coup de pied pour les profanes pas fan de film de kung fu) à mon ami qui l’esquive se lève et détale. Là commence une scène digne de Benny hill (normal une anglaise en est l’origine) les videurs coursent mon ami et moi et mon comparse ‘joyeux » Lumar Camadru coursons les videurs. Mon ami est vraiment rapide et les larguent. Ils ont la haine et se retournent vers nous, mon comparse m’avertit de fuir, moi je me dis que j’ai rien à craindre ni à me reprocher. CONNERIE, l’un d’eux me choppe les mains, l’autre me frappe au visage (le con frappait moins fort que ma grand mère, mais c’est normal, elle a fait de la boxe étant jeune) ayant peur de la police ils fuient. J’ai quand même un coquard, je vais voir les flics, ils me disent qu’ils ne peuvent rien à faire que ce n’est qu’un « délit « … Bande d’enfoirés d’un pays sans lois en crise et mangeur de tapas… Un jour plus tard mon iPhone tombe dans la mer, je suis blazé. Pour me réconforter je pars en boite avec un pote, j’y rencontre une russe dont les quelques mots russes que je connais et l’air de mauvais garçon issu de mon aventure (encore quelques petites traces de coquard) impressionne… Je la pécho. Fin des galères ??? Meeeuh non encore quelques unes.

Troisième partie : Pire que ça. Je quitte BCN pour me rendre dans la ville éternelle, Rome. Je vais y voir une très bonne amie à moi qui y est en Erasmus. La semaine est cool, la ville est belle la vie aussi. Mais voilà je dois partir, je me rends donc à l’aéroport de Fiumicino, arrivé devant le guichet d’embarquement, on m’annonce que mon avion vient de partir depuis 5 minutes… SHIIIIIIIIIT (surtout que la personne qui me l’annonce parle à peine anglais, comble dans un aéroport). Je dois retourner à Rome, problème : je n’ai plus un sous, je ne parle pas italien et je suis quelque peu désorienté et me perd dans l’aéroport. J’arrive finalement à trouver un train repartant vers la gare de Termini, je fraude comme Gerard Depardieu. Arrivé à Rome, des contrôleurs montent dans le train… D’un magnifique mouvement, alors que l’un d’eux parle à une go, j’arrive à l’esquiver. J’ai cependant peur, je n’ai plus de batterie, comment joindre ma pote ? Est-elle encore chez elle ? Nique il faut tenter, j’arrive devant chez elle, je sonne….

MIRACLE elle répond, elle a eu la flemme de sortir et m’ouvre. J’apprends en me renseignant que la guichetière m’a dit n’importe quoi, l’embarquement pouvait encore se faire, connasse… Le lendemain, je tente de prendre un billet pour lundi, par orgueil je ne veux pas appeler mes parents. Je m’y résous face aux billets hors de prix. Finalement, avec leur aide et mes sous je prend un billet, haaaaaaaaaa je vais pouvoir partir. Grâce à cette mésaventure j’ai même eu plus de temps pour découvrir Rome, me faire de nouveaux potes, aller à la Plage. Bon allez je vais pouvoir partir, retour à Fiumicino, c’est bon retour à Paris… ou pas. Il y a eu un bug lors de ma résa, et on m’a remboursé les sous. J’ai donc raté pour la deuxième fois mon avion, Rome m’aime apparemment beaucoup trop. Allez, on m’héberge chez des potes italiens (mon amie ayant rendu les clés de son appart romain). Je pars le lendemain et enfin je peux retourner à Paris. De plus par grande connaissance de l’aéroport je pourrais devenir guide touristique de celui-ci.

Fin de l’histoire, je précise que ces trois parties ont eu lieu lors du même voyage. Mon histoire prouve que les gens ne savent pas la chance qu’ils ont avant d’être frappé de malchance (ou par un videur) et ne partez JAMAIS en voyage avec moi. »

ALEXANDRE :

« J’étais à Berlin, un dimanche soir, en mars, il neigeait et tout (en soi on s’en fout mais, ambiance). Je sors d’une soirée reggae (je vous laisse en imaginer la substance) dans un état second.

Je me dis, il est 5h du matin, j’ai la pire boite de merde a coté de chez moi, et si j’y allais histoire de rigoler un peu de toutes façons c’est gratuit. J’y vais, je danse sur de la grosse merde, Florida & cie, puis la fatigue ou les effets de la soirée reggae se font sentir, je me dis donc que je vais aller m’asseoir, gentiment sur un siège. Je le rappelle je suis dans une boite de merde, donc les seuls sièges sont ceux dans le carré VIP.

Je vais m’asseoir il se trouve qu’il y a sans doute la plus belle femme d’Europe de l’est dans le carré vip depuis 1873, accompagné de 4 gros bonhommes tout gonflés. Un d’eux s’adresse à moi, en allemand, je ne comprends donc rien du tout, je m’assois quand même. Et là d’un coup les 4 mecs arrivent et me frappent vnr, c’est tout ce dont je me souviens, ainsi que les fat cocards et la lèvre de Mamadou Diallo sur mon visage. Les juifs ne sont toujours pas acceptés à Berlin. »

WADII :

« Dernier bateau raté, coincés sur une ile du brésil, sans le sou pour dormir juste assez pour acheter deux cafés et tenir 3h -de rêve au vu du reste- au chaud et loin des averses dans un restau avant de trouver un abri de fortune infesté de moustiques avec comme seule couverture des serviettes de plages usées et pour boire seulement nos larmes.

Mais on avait quand même un livre.

Ah oui, et le comparse atteint de la chaude pisse, l’œil gonflé et les râles semblables à ceux du loup garou chaque fois qu’il urinait »

Et enfin VALENTIN :

« Ahahaha moi j’ai une belle anecdote de galère à l’étranger! À Bangkok, où j’étais avec un pote, en fin de journée on se balade et on croise un Thaï d’un certain âge, qui parle un anglais sommaire, mais qui nous invite à venir chez lui pour prendre « l’apéro » comme en France. Sauf qu’il nous sort un alcool super fort, et on en boit, reboit, rereboit… Bref on ressort de chez lui pas très frais et là je demande à mon pote si il a noté l’adresse de l’hôtel, non, il me retourne la question, bien sûr que non… On a galéré pendant 4h (véridique) dans les rues de Bangkok totalement pas frais ! Finalement on a retrouvé notre chemin en se repérant à des endroits que l’on avait visité la veille! »

Crédits photos : Juliette Buchez, Maud Gozlan

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