Ce matin, Greenpeace a décidé d’une opération marquante. 26 militants ont été arrêtés par la police à l’intérieur de la centrale nucléaire de Tricastin.
Seulement deux jours après l’annonce de la fermeture de la centrale de Fessenheim, le groupe écologique Greenpeace a choisi de marquer le coup. Ce vendredi 21 février, à partir de 7 heures 10, les militants se sont postés dans la centrale pour exiger la fermeture de celle de Tricastin dans la Drome.
Une action de grande envergure
Les membres de l’organisation verte ont choisi, comme à leur habitude, des méthodes assez spectaculaires. Les 26 militants qui se sont introduits dans la centrale ont avec eux emmené deux véhicules de chantier. Ils avaient également des accessoires, c’est donc habillés en tenue de travail et munis de marteaux en mousse qu’ils ont investi le site.
Leur action était en adéquation avec leurs valeurs. C’était une action non-violente et menée pour avertir les citoyens selon leurs soutiens que l’ont peut retrouver sur les réseaux sociaux.
Une opposition EDF / Greenpeace
Toute cette affaire prend place dans un contexte tendu. Comme mentionné plus tôt, la centrale de Fessenheim, la plus vieille de France va cesser son activité en août. La raison ? Plus d’une quarantaine d’années d’utilisation et beaucoup de faille. L’organisme a envie avec cette opération de montrer qu’à Tricastin également les problèmes sont nombreux.
Mais il y a un problème. Atteint quarante ans, les centrales française sont censées cesser leurs activités pour de nombreuses raisons notamment la dangerosité. Cependant, le groupe EDF souhaiterait prolonger d’une dizaine d’année l’utilisation des réacteurs de Tricastin. Pour Greenpeace, c’est impensable et une mise en danger volontaire des citoyens. Une pétition a donc été créée dans le but de stopper la centrale.
Au terme de cette action, les quelques militants arrêtés ne devraient pas tarder à sortir de garde à vue. L’affaire ayant été déjà beaucoup relayée, on peut dire que c’est une opération réussie en matière de communication. Reste à voir si elle aura un réel impact sur le nucléaire en France.