L’ex-secrétaire d’Etat, Georges Tron, a démissionné mardi 25 mai, de son mandat à la mairie de Draveil. Il a été condamné en appel pour viol et agressions sexuelles.
Selon Le Parisien, l’ancien secrétaire d’Etat, Georges Tron a annoncé qu’il démissionnait de ses fonctions. Il était à la tête de la mairie de Draveil, en Essonne. Mais il continuait de la gérer depuis la prison de la Santé, à Paris. Il a « adressé au préfet de l’Essonne une lettre de démission de [s]es fonctions de maire de Draveil ». Mais aussi « de vice-président de la communauté d’agglomération Val-d’Yerres/Val de Seine et de président de l’île de Loisirs de Draveil ». Il qualifie cette décision de « bien douloureuse ».
Condamné pour viol et agressions sexuelles
En effet, Georges Tron est incarcéré depuis février dernier à la prison de la Santé. Il a été condamné en appel à cinq ans de prison dont trois fermes par la cour d’assises de Paris. L’ex-secrétaire d’Etat était accusé de viol et agressions sexuelles, sur une ancienne collaboratrice à la mairie. Mais il a également écopé de six ans d’inéligibilité.
Mais l’ancien député s’est pourvu en cassation, ce qui lui a permis de bénéficier de la présomption d’innocence. Il a par conséquent pu continuer d’exercer ses fonctions. « Fort du soutien manifeste de la grande majorité des Draveillois, ce que personne ne conteste, j’ai été en contact quotidien avec mon équipe municipale et mes collaborateurs et j’ai effectué toutes les tâches afférentes à mes mandats », explique-t-il dans un communiqué.
De nombreuses associations féministes ainsi que l’opposition avaient vivement critiqués son « omniprésence ».