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[INTERVIEW] Julien Fébreau se confie avant le lancement de la saison 2021 de Formule 1

Julien Febreau, Formule 1

Ce week-end, la Formule 1 reprend ses droits à Bahreïn pour l’ouverture du Championnat du Monde 2021. A l’occasion, le commentateur phare de la F1 sur Canal+, Julien Fébreau, s’est confié à VL Media pour nous parler de la saison à venir, mais également de la discipline sur Canal+, qui proposera cette première manche en clair.

Accélère, Accélère ! ”

Ces mots, tout le monde les connait désormais : Ce sont les mots prononcés par Julien Fébreau, lorsque Pierre Gasly est sur le point de remporter le Grand Prix d’Italie 2020 et de devenir le premier vainqueur Français en F1 depuis Olivier Panis en 1996. Une émotion, que nous avons pas oublié, et que nous avons envie de revivre. Pour la neuvième saison consécutive, Julien Fébreau sera aux commentaires des Grand Prix aux côtés du Champion du Monde 1997, Jacques Villeneuve. Nous profitons du retour de la Formule 1, pour s’entretenir avec la fameuse voix du sport automobile sur les antennes de Canal.

L’INTERVIEW

Bonjour Julien, c’est un plaisir de vous avoir ! Afin de commencer cette interview, veuillez-vous présenter aux lecteurs.

Je m’appelle Julien Fébreau, je suis journaliste à Canal+ où je commente depuis 2013 les Grands Prix de Formule 1, j’ai 38 ans et, on peut le dire, je suis un homme heureux.

Depuis quand êtes-vous fan de Formule 1, et surtout, depuis quand travaillez-vous pour votre passion ?

Je suis passionné de sports mécaniques en général depuis que je suis tout petit, parce que mon papa était pilote automobile et que je le suivais sur ses courses de voitures. Je suis passionné de Formule 1 depuis 1991 et l’arrivée de Michael Schumacher en Formule 1, et je suis encore plus mordu de Formule 1 depuis 1999, année où je suis allé voir mon premier Grand Prix de F1 à Magny-Cours en vrai et où j’ai eu le déclic de vouloir devenir journaliste en Formule 1, métier que j’exerce depuis 2005 sur les Grands Prix. J’ai couvert ma première saison de F1 en 2005, c’est donc ma 17ème saison de Formule 1 couverte cette année.

Avezvous eu des pilotes favoris dans votre jeunesse de passionné de F1 et de sport automobile ?

Oui, j’étais un supporter de Michael Schumacher de la première heure, au point d’en avoir beaucoup voulu à mon compère Jacques Villeneuve en 1997, quand il y a eu cet accrochage entre lui et Schumacher et que ce dernier finit dans le bac à gravier et n’a pas été champion du monde cette année-là. Mais voilà, je reste un fan de Schumacher et j’ai eu la chance de pouvoir travailler quelques années en Formule 1 alors qu’il était encore pilote.

Vous qui avez travaillé auparavant à RMC, Europe 1 et à l’Équipe, y a-t-il des différences dans la manière de traiter et vivre la F1 par rapport à ce que vous faites depuis 2013 sur Canal ?

Oui, chaque média a ses spécificités. La radio nécessite un flux de commentaires extrêmement important, extrêmement imagé, pour permettre aux gens de se dessiner mentalement ce qui est en train de se passer. L’accompagnement par la voix est très soutenu. La presse écrite permet d’avoir plus de temps pour construire un papier, aller chercher tous les ingrédients qui vont composer ce papier. On est dans une recherche qui n’est pas lié à du direct, donc à une urgence, ce qui est un certain confort. Et la télévision, est un outil absolument magistral, qui nécessite beaucoup de moyens humains et techniques, mais qui permet d’aller accompagner très loin le téléspectateur, et là on a un troisième partenaire quand on commente un Grand Prix, c’est l’image. C’est-à-dire qu’on commente à trois : il y a le commentateur, le consultant, en l’occurrence Jacques Villeneuve et l’image, et c’est vraiment un trio qui doit fonctionner en symbiose. Donc on traite la même matière, mais effectivement sur chaque support, des façons différentes de le faire.

Julien, la semaine dernière a eu lieu les Essais Hivernaux, à Bahreïn, nous allons donc évoquer cette semaine. Nous avons vu pas mal d’incertitudes chez Mercedes, avec des soucis de boite de vitesse, problèmes de stabilité au niveau du train arrière, c’est la première fois depuis le début du V6 qu’ils roulent peu en Essais Hivernaux. Tout comme Max Verstappen le pense, pensez-vous que Mercedes cache bien son jeu, ou ont-ils de réels problèmes ?

Je ne pense pas que Mercedes ait caché son jeu, parce qu’en trois jours seulement d’essais c’est quand même compliqué de tout cacher. Les problèmes rencontrés par Mercedes n’étaient pas des problèmes fins, ni de faux problèmes, c’était un réel souci qu’ils ont connu. Le problème de boite de vitesse n’est pas un très gros problème, ca peut arriver, les essais sont faits pour éventuellement connaître ce genre de soucis de fiabilité. Le vrai problème c’est l’instabilité du train arrière, et c’est vrai que pour l’instant ils n’ont pas cerné suffisamment bien les nouvelles règles aérodynamiques sur l’arrière de la voiture, suffisamment bien les nouveaux pneus qui sont plus durs donc qui glissent facilement, et ils ont pour l’instant une voiture qui est sensible au vent, il y avait beaucoup de vent à Bahreïn. Pour autant ils ont quand même un peu caché leur jeu, notamment sur la dernière journée, parce que soit ils roulaient avec plus d’essence que leurs adversaires, soit lorsqu’ils enlevaient de l’essence, mais en baissant également la puissance du moteur. A aucun moment ils n’ont montré leur plein potentiel, mais les problèmes qu’ils ont rencontré, sont de vrais problèmes, ce n’était pas pour essayer de tromper l’adversaire.

Nous avons appris cette semaine l’intégration de Romain Grosjean dans la team des consultants Canal+ pour cette saison, quel sera son rôle ?

Alors Romain Grosjean vient compléter une liste très spectaculaire de consultants, puisqu’on s’appuie déjà sur l’expertise de Jacques Villeneuve, de Franck Montagny, de Jean Alesi, de Paul Belmondo, de Loïc Duval également. C’est vrai que d’accueillir Romain Grosjean c’est une grande chance pour nous parce qu’il est sorti très fraichement sorti de la F1, donc il a une expertise et une expérience très récente des F1 les plus modernes qu’il soit. Et c’est vrai que régulièrement Romain va venir nous faire bénéficier de ses connaissances, de son expérience, de son vécu. Il nous a déjà prévenu qu’il serait sans langue de bois, puisque maintenant il peut se le permettre n’étant plus attaché directement à une écurie de Formule 1. On est très heureux d’avoir un consultant aussi expert que Romain pour venir compléter la grande équipe CANAL+.

Depuis 2013, Canal+ est la maison de la F1 en France et nous propose l’intégralité de tout ce qui se passe, alors qu’à l’époque, TF1 nous proposait de voir la grille, course et podium. Canal+ a retourné la tendance en nous proposant tout le week-end, avec son lot de nouveautés, comme l’application Canal+ F1 App en 2015, le mode Expert sur MyCanal, l’ajout d’une chaîne 100% Formule 1… Cette semaine, la chaîne nous a préparé une grande semaine de programmes et documentaires, pour le retour de la F1. Comment Canal+ arrive à se renouveler chaque année ?

On se renouvelle déjà en maintenant à minima le même niveau d’exigence qu’ont les abonnés d’année en année : donc déjà on a des bases solides, on s’attache à les garder, notre maître mot c’est l’immersion, on garde ce leitmotiv et ce mot d’ordre d’année en année. Ça c’est une base et des fondamentaux auxquels on ne veut pas toucher, le but reste encore et toujours, année après année, de permettre à nos abonnés d’être complétement immergés dans ce qu’est la Formule 1, dans son aspect gladiateur humain, dans son aspect technique des machines, dans tous les à côtés, que ce soit de la politique, du people, etc, on veut offrir à nos abonnés la possibilité d’être comme s’ils étaient sur place, sur le Grand Prix. Après et bien ponctuellement, on essaye d’apporter des nouveautés et de compléter l’offre qu’on propose à nos abonnés. Ça passe par des choses qui se voient directement à l’antenne : Il y a le retour cette année de l’émission ”Onboard”, qui est extrêmement prisée des abonnés le mercredi après chaque Grand Prix. On a lancé cette année des Podcasts sur les différents circuits que le championnat va fréquenter cette année, dans lequel j’ai le plaisir de raconter l’histoire de ces circuits, ce qu’il s’y ait passé, ce qu’on a vécu comme moments forts. Donc Grand Prix après Grand Prix, ces podcasts vont être à retrouver (”Essais Privés”, ndlr). Puis on essaye de maintenir cette proximité que l’on a avec les abonnés, notamment au travers des réseaux sociaux, on interagit très régulièrement sur ces plateformes, en essayant d’offrir un contenu complet, que ce soit la F1 mais aussi la F2, la F3, on veut toujours maintenir ce niveau d’expertise et d’exigence, en offrant une expérience complète week-end après week-end.

Que pensez-vous de la réglementation technique de 2022 ? Pensez-vous qu’elle permettra un rééquilibrage des forces en présence ?

C’est le but de cette réglementation 2022, à savoir que les F1 seront totalement différentes de ce qu’on connait aujourd’hui, même si elles auront toujours quatre roues, un volant et un moteur. Mais les règles aérodynamiques vont grandement changer, et effectivement avec la limitation des budgets qui est entrée en vigueur cette année, la nécessité de repartir d’une feuille blanche la saison prochaine, il n’y a pas une seule pièce d’une monoplace 2021 qui sera réutilisée en 2022, à part le pilote, mais tout sera différent. Donc forcément repartir d’une feuille blanche remet les équipes, pas totalement sur un pied d’égalité, parce que certaines équipes ont des ingénieurs sans doute plus brillants que d’autres, mais déjà elles ont une limite de budget qu’elles sont toutes tenues de respecter, donc il n’y a plus une seule écurie qui peut dépenser 400 millions d’euros et une autre seulement 100, elles sont toutes limitées, en tout cas les plus grosses sont maintenant priées de revenir au niveau de celles qui ont un peu moins de moyens (le budget des écuries F1 est limité à 145 millions en 2021, ndlr). Et puis tout le monde va devoir faire appel à sa créativité, à son ingéniosité, pour interpréter les règlements 2022. Donc cela doit permettre effectivement, de relancer certaines équipes, puis de resserrer l’ensemble du plateau.

Qu’est-ce qui vous impressionne le plus dans la Formule 1, telle qu’on la connaît en 2021 ?

Ce qui m’impressionne le plus c’est que, bien qu’on voit des règles être mises en place pour limiter les performances des monoplaces, c’est le cas cette année, la règle impose que le fond plat soit plus étroit, que les éléments aérodynamiques à l’arrière de la voiture soient plus petits pour réduire l’appuie aérodynamique. Les instances pensaient réduire de 10% la performance aérodynamique des voitures, et on est en train de réaliser que les écuries ont déjà récupéré l’intégralité de cette perte à travers les règlements. Donc ça c’est ce qui continue de m’impressionner, c’est la capacité de renouvellement des écuries, la capacité d’interprétation des ingénieurs pour trouver des solutions pour contourner ou en tout cas utiliser le règlement tel qu’il est imposé. Ce qui est fait que les F1 restent encore et toujours des machines incroyablement performantes, très rapides, très efficaces et ça reste le seul domaine sportif où la force des ingénieries, la force des ingénieurs est poussée aussi loin.

Nous avions eu Paul de Saint Sernin le mois dernier, qui nous disait ‘’y’a trop de foot à la télé’’, ‘’ce n’est plus un événement le foot !’’ lorsqu’il donnait son avis sur un potentiel format de Ligue des Champions qui pourrait multiplier les matchs. Ces dernières années, la Formule 1 se multiplie à la télé : Les Essais Hivernaux sont télévisés depuis 2018, on peut se retrouver à 2 ou 3 Grands Prix par mois, sans compter le documentaire Netflix ‘’Drive To Survive’’ qui sort en fin de saison. Pensez-vous qu’on a trop de F1 à la télé, et qu’on pourrait faire une indigestion ?

Non je ne pense pas, puisque chacun est libre de regarder ou de ne pas regarder, on n’impose pas aux gens de consommer ces programmes. Maintenant il y en a pour tous les goûts, il y a des passionnés, des amoureux de l’histoire de la Formule 1, qui vont se retrouver dans certains documentaires, notamment dans Race To Perfection qui vient de sortir sur Canal+ et qui raconte en une dizaine d’épisodes l’histoire de la F1 à travers des grands thèmes, qui est magnifiquement réalisé. Les amoureux de la discipline et de l’histoire de cette discipline vont s’y retrouver, d’autres ne vont peut-être apprécier que le direct, la course d’aujourd’hui et seront au rendez-vous sur les antennes pendant les week-ends de course. Chacun peut venir choisir ce qu’il veut. Le grand privilège aujourd’hui de nos abonnés c’est qu’ils ont le choix de tout voir, ou de choisir parmi tout ce qu’on propose ce qu’ils veulent voir, mais je ne pense pas que cela puisse nuire, à chacun de pouvoir choisir sa consommation. Personne n’est obligé de dévaliser le rayon Nutella et d’en consommer deux pots par jour, on peut en manger une fois de temps en temps simplement.

N’est-ce pas difficile de ne pas pouvoir commenter les Grands Prix sur place en ce début de saison 2021 ? Avec l’impression de ne pas vivre l’évènement de la même manière ?

C’est sûr que je préfère commenter l’évènement sur place, mais on vit à une époque où les moyens de communication sont tellement développés, et après 17 ans de présence en Formule 1, j’ai quand même la chance d’avoir créé un réseau autour de moi et des relations avec les acteurs majeurs de la F1, qui me permet de rester en contact avec eux, même à distance. Donc c’est sûr que je préfère réaliser mon métier sur place en étant en contact direct avec les personnes qui font la F1. Maintenant on s’adapte, c’est comme tout, on est dans une période où tout le monde fait des efforts pour s’adapter, donc je ne crois pas que cela soit difficile de s’adapter dans cette situation et dans mon cas. Je maintiens un niveau de travail très élevé pour justement rester au contact, même à distance, des gens qui font la F1, donc les infos je les ai, la motivation et l’envie je l’ai, et puis j’ai la chance d’être très bien entouré à Canal+, par Jacques Villeneuve à l’antenne, par les gens qui font le programme F1, que ce soit en régie, dans la production, dans la réalisation, etc. On est une équipe très soudée, c’est ce qui fait qu’encore une fois, même si on préférait être sur place, on arrive je pense, sans y être, à proposer quelque chose de très qualitatif à nos abonnés.

Qu’est-ce que vous attendez le plus en 2021 ? Avez-vous déjà quelques pronostiques pour cette saison, comme un potentiel huitième titre de Lewis Hamilton qui pourrait rentrer dans l’histoire ultime de la F1 ? Dites-nous tout !

On attend de cette saison 2021 de découvrir certaines personnes, il y a 3 pilotes rookies, parmi lesquels Mick Schumacher, le fils de Michael Schumacher, c’est sûr qu’on est impatient de revoir le nom de Michael Schumacher associé à la F1, même si ce ne sera pas une année simple pour lui parce qu’il sera dans l’écurie la moins performante du plateau. Il y a un japonais assez surprenant qui s’appelle Yuki Tsunoda qui sera le coéquipier de Pierre Gasly chez Alpha Tauri, et qui semble extrêmement prometteur, donc j’ai hâte de voir ce qu’il va donner en étant si jeune. Puis il y a beaucoup de changements : Vettel chez Aston Martin c’est très intéressant à observer, Ricciardo qui arrive chez McLaren dans une écurie qui a l’air de bien performer c’est très intéressant. Charles Leclerc associé à Carlos Sainz chez Ferrari, où en sera Ferrari au cœur de cette saison, on se pose tous la question. Et il y a cette éventuelle possibilité de huitième titre mondial pour Hamilton, qui évidemment marquerait un peu plus l’histoire, donc il y a beaucoup d’histoires à raconter et à observer tout au long de cette saison, donc je suis impatient de, 1 d’observer, 2 de partager avec nos abonnés toutes ces histoires.

J’imagine qu’on a dû la poser plein de fois, mais l’un des moments les plus forts de la saison 2020 pour vous a commenter fût la victoire de Pierre Gasly. Quand on est commentateur, comment on arrive à vivre les choses, et quand est-ce que vous avez senti qu’il pourrait possiblement remporter cette victoire historique ? Est-ce difficile de ne pas se laisser dépasser par l’émotion forte à l’antenne ?

On a senti au moment de la 2ème partie de course, après le drapeau rouge qu’effectivement Pierre allait avoir une possibilité d’un très grand résultat, mais c’était difficile alors qu’il restait je crois 23 tours, d’imaginer qu’il puisse le faire parce que derrière il y avait des voitures qui revenaient. Maintenant on a commencé à y croire, je vais dire dans les 10/12 derniers tours, et on s’est accroché à cette histoire et à cet espoir qu’il remporte le Grand Prix. L’émotion c’est un mix de se laisser porter par l’émotion et puis en même temps de ne pas se laisser trop déborder, parce qu’il faut raconter l’histoire mais pour bien raconter l’histoire, pour bien vivre le moment il faut d’abord la recevoir donc prendre l’émotion, comme tout à chacun devant sa télévision, sauf qu’à un moment donné il faut cadrer quand même un petit peu l’émotion. Alors elle va sortir du cadre à certains instants parce que le passage de ligne d’arrivée c’est un débordement d’émotion, mais très vite derrière il faut se reprendre pour refaire un travail journalistique j’ai envie de dire, de contextualisation, d’expliquer ce qu’il se passe, pourquoi le moment est si exceptionnel etc. C’est un dosage, d’accepter à un moment précis de se laisser porter et même débordé par l’émotion, parce que le moment est vraiment historique, et puis très rapidement de contrôler entre guillemets ses émotions, pour quand même offrir un accompagnement à nos abonnés comme ils le méritent dans chacune des situations.

Pour finir, voici la ‘’question de la mort’’ : Je vais vous demander de me donner une qualité et un défaut sur… Jacques Villeneuve.

Il est extrêmement analytique, extrêmement connecté, il a une vivacité d’esprit incroyable, très réactif et très analytique donc il lit les situations, il comprend les situations et même souvent il devance les situations. Je pense qu’il a un esprit de mathématicien ou de matheux, donc il laisse lui peut l’émotion. Autant moi je suis quelqu’un qui suis beaucoup dans l’émotion, autant Jacques est beaucoup plus dans l’analyse plus froide des éléments, et du coup ça apporte une science de la course incroyable à l’antenne, donc ça c’est une de ses grandes qualités. L’un des défauts de Jacques Villeneuve c’est qu’il a battu Michael Schumacher en 1997 et c’est inadmissible !

Julien Fébreau nous donne rendez-vous au premier virage ce Dimanche, pour la reprise de la F1 avec le Grand Prix de Bahreïn 2021 : Départ à 17h, diffusé en clair sur Canal+.

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24 ans, amateur de catch américain, basket-ball, de musique et de course automobile.
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