Des radars israéliens avaient été réglés pour avoir moins de contraventions à traiter, selon un rapport publié dans le presse jeudi 24 février.
La police israélienne fermait les yeux sur les excès de vitesse pour alléger sa charge de travail. Sur un axe majeur de Jérusalem, la route de Hébron, les radars étaient par exemple réglés pour se déclencher à 150 km/h alors que la vitesse maximale autorisée sur cet axe est de 80 km/h. Et sur une des principales avenues de la capitale Tel-Aviv, le boulevard Namir, où la vitesse est en théorie limitée à 60 km/h, il fallait même rouler à 250 km/h pour se faire flasher, indique le rapport.
Selon ce rapport, la police aurait aussi annulé systématiquement les amendes pour excès de vitesse des policiers en dehors de leurs heures de service. Près de 1.400 contraventions concernant des policiers auraient ainsi été supprimées, soit plus de la moitié (53%) délivrées contre les membres de la police entre 2012 et 2015, estime le rapport.
Le gouvernement israélien avait décidé en 2005 d’installer 300 radars sur les routes du pays, pour un coût de 100 millions de shekels (c’est-à-dire environ 23 millions d’euros).
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Crédits image à la une : Ouest-France archives.