Une sicilienne a été condamnée à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre sordide de son fils. Celui-ci l’avait surprise en plein ébat sexuel avec son grand-père.
L’affaire avait traumatisé l’Italie. En 2014, Veronica Panarello égorge son fils de 8 ans avec des câbles électriques avant d’abandonner son corps, inconscient mais encore vivant, dans un ravin.
C’est un chasseur qui découvre le cadavre près du village de Santa Croce.
« Grande cruauté »
Les soupçons se tournent vite vers la mère de l’enfant. Au cour de l’enquête, celle-ci change plusieurs fois de version, mais nie toujours sa responsabilité. Elle assure d’abord que son fils a été enlevé. Une hypothèse vite réfutée par les images de vidéosurveillance. Elle prétend ensuite qu’il a été victime d’un accident alors qu’il jouait avec des câbles électriques.
Finalement, lors du procès, elle accusera le grand-père de son fils. Celui-ci aurait absolument voulu faire taire l’enfant qui les avait surpris en plein ébat sexuel.
Mais c’est bien la culpabilité de la mère qui est reconnue par le Tribunal de Ragusa. Veronica Panarello est décrite comme une femme « manipulatrice » et « égocentrée ». Le juge souligne la grande « cruauté » de cet assassinat.
Verdict : 30 ans de prison.