L’humoriste et acteur Jean-Yves Lafesse, connu pour ses canulars téléphoniques et télévisuels, est décédé à l’âge de 64 ans. Il a été emporté par la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative. Précurseur dans l’humour, il laisse derrière lui un héritage immense.
Ses imitations de vieilles dames, ses canulars auprès de passants de la rue ou au téléphone resteront dans les mémoires. Jean-Yves Lambert, ou plus couramment Jean-Yves Lafesse, est décédé ce jeudi 22 juillet, a annoncé sa famille. « Son état s’était brutalement dégradé dans les dernières 24 heures » a évoqué un de ses proches. Il était atteint de la maladie neurodégénérative de Charcot.
D’enfant turbulent à icône de l’humour
Jean-Yves Lafesse naît en 1957 dans le Morbihan en Bretagne. C’est un enfant turbulent qui se cherche et va vagabonder en Europe. Il se sert de son côté rebelle et libre pour commencer une carrière d’animateur sur les radios libres, en plein essor dans les années 1970. Ses canulars téléphoniques sont remarquées et il se professionnalise en rejoignant Europe 1 et Canal + dès les années 1980. Sa carrière est ensuite fulgurante. Précurseur des canulars téléphoniques et des télévisés, ses sketchs font le tour de la France. Il a aussi joué dans certains films comme Baby Blood (1998) ou L’Arnacoeur (2010).
Certains canulars sont encore aujourd’hui cultes. Nous pouvons citer Radio Carotte avec le mythique « Jeune, pose ton verre » ou encore Unique au monde, dans lequel il piège des passants en les faisant monter dans un camion. Ne pas oublier non plus Madame Ladoux et tous ses canulars téléphoniques mémorables.
Pluie d’hommages
Cette triste nouvelle a évidemment ému. De nombreuses personnalités ont montré leur attachement et respect à Jean-Yves Lafesse. Parmi eux, Jean-Luc Reichmann, Christophe Dechavanne et même … la police nationale.
Son humour et ses sketchs ne prennent pas une ride, à voir et revoir absolument. Nul ne peut être indifférent au « déconneur professionnel » comme il s’était décrit sur France 3 Bretagne il y a peu. Pourvu que ça dure…