Le 18 mars 2016 à Molenbeek, Salah Abdeslam et Sofiane Ayari sont arrêtés après une fusillade lors d’une opération de police. Ils ont été condamnés à 20 ans de prison par la justice belge pour tentative de meurtre à caractère terroriste.
Le dernier membre du commando des attentats du 13 novembre encore vivant a écopé de 20 ans de prison ferme ce lundi, à Bruxelles. Il a été reconnu coupable de tentative de meurtre à caractère terroriste par la justice belge.
Traqué durant quatre mois
Activement recherché par la police après l’attentat du 13 novembre 2015, Salah Abdeslam avait été aperçu sur une aire d’autoroute près de Cambrai dans le Nord, le lendemain aux aurores. Il disparaît alors quatre mois avant d’être involontairement retrouvé le 15 mars 2016. Lors d’une simple perquisition de routine à Forest en Belgique, la police se retrouve face aux jihadistes. Dans la fusillade, quatre policiers avaient été blessés, un Algérien radicalisé avait été tué. Salah Abdeslam est arrêté 3 jours plus tard. Selon les enquêteurs, c’est son arrestation qui constitue l’élément déclencheur du passage à l’acte des terroristes des attentats de Bruxelles. Quelques jours plus tard, le 22 mars 2016, la double attaque avait fait 32 morts.
Leur radicalisme ne fait aucun doute
À l’ouverture du procès, Salah Abdeslam avait affirmé « placer sa confiance en Allah » et rien d’autre. Il avait assuré par ces mots être un islamiste convaincu.
Deux mois plus tard, c’est avec 20 ans de prison et 500 000 € de dommages et intérêts que les deux protagonistes quittent définitivement le devant de la scène. S’ils n’étaient pas présents au moment du délibéré, la justice bruxelloise a tenu à rappeler que « leur ancrage dans le radicalisme ne faisait aucun doute ». Avec Salah Abdeslam se trouvait Sofiane Ayari, tunisien de 24 ans présent lors de la fusillade. Il a été reconnu coupable des mêmes faits.