Alors que le confinement à permis à plusieurs pays d’atténuer leur impact écologique, la Norvège ne semble pas suivre l’exemple. Elle tente de soutenir son économie face à la chute du prix de pétrole de 50 %. Un choix plus économique qu’écologique.
Avec la pandémie de Corona virus, le taux du pétrole a baissé, le rendant plus accessible. Un frein pour le pays scandinave, qui produit et exporte son propre pétrole, récolté dans la Mer de Norvège. Le secteur pétrolier représente 20 % des investissements et 30 % des exportations du pays. Des pourcentages qui ont permis à la Norvège d’accumuler 902 milliards d’euros grâce à l’exploitation de ses fonds marins. De plus, l’industrie pétrolière de la royauté permet d’employer 200 000 personnes, soit 22 % de la population Norvégienne.
Un choc économique pour le pays
Même si la Norvège ne fait pas partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, puisqu’elle n’exporte que 2% du pétrole mondial, elle souhaite suivre leur exemple. Pour cela, elle va diminuer sa production d’or noir. Une réduction qui permettra la remontée des prix ! La diminution portera sur 250 000 barils par jour (soit 13 % de sa production) en juin, puis 134 000 barils, jusqu’en décembre. Un écart de production qui risque de toucher les emplois.
Pourtant, ce n’est pas la première fois que la Norvège doit faire face à une crise pétrolière: la dernière avait eu lieu en 2014. Cette année là, plus de 40 000 postes avaient disparu. Cette fois, c’est l’ensemble de l’économie norvégienne qui est touchée, puisque le pays se trouve toujours en confinement.
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