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La raison s’en est allée.

C’est en ce jour de deuil qu’il est légitime de constater la dissipation de la réflexion orchestrée par la raison. La bêtise humaine atteint des sommets quand la pensée elle-même se pourfend dans un gouffre interminable où chaque chute n’est jamais la dernière.

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Nous n’avons nul besoin de revenir sur la description de la tuerie faite à Toulouse, ce drame nous permet simplement et en toute cohérence de tirer la sonnette d’alarme. Oui chez nous en France, ces atrocités demeurent présentes…

La différence est encore source de conflits, de violences et j’en passe. Il paraît évident à nos esprits éclairés, que les discriminations liées à cette différence ne peuvent être la résultante d’une pensée harmonisée par la raison. De fait des haines naissent de nombreuses incompréhensions et de manque de réflexion. Que l’on songe seulement à Descartes, disant que « le bon sens est la chose au monde la mieux partagée : car chacun pense en être pourvu. » pour se rendre compte que ces mêmes gens sont prisonniers de leurs convictions. Ils ont enfermé inconsciemment dans les limbes toute forme de réflexion… Il est tellement plus simple et rassurant d’être persuadé de ses certitudes, que de se faire violence afin de partir dans cette quête sans fin qu’est la recherche de la vérité.

Nous pourrions alors légitimement nous demander d’où provient cette perte de réflexion caractéristique à l’homme ? L’opinion commune, la pensée unique, l’affirmation ? Tous ces concepts sont évidemment liés entre eux par une peur qui ronge peu à peu la remise en question de toute chose, permettant d’avancer. C’est dans cette part de chaos propre à l’homme qu’il devrait puiser une force novatrice et régénérante, et non une haine démesurée le tapissant sur un mur en pleine névrose.

Le fanatisme, peu importe sa parure, évoque essentiellement un manque de liberté intellectuelle. En effet ces gens sont emprisonnés par des théories douteuses qu’ils affirment avec une grande virulence. Cependant n’oublions pas que lorsque que l’on est en prison, de nombreuses portes se ferment à nous, notamment cette liberté de penser verrouillée par un algorithme non résolu, au fond de leur réflexion.

Gardez une chose dans vos esprits, le questionnement vient avant les réponses et est plus important que ces dernières.

Charles des Portes

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