Alors qu’auparavant le congé paternité ne durait que 11 jours, il est dès aujourd’hui allongé à 25 jours. Il est d’ailleurs fractionnable en plusieurs périodes.
L’ancienne réforme comprenait 3 jours compris comme un congé de naissance, puis 11 de congé paternité. C’est donc 14 jours supplémentaires qui sont accordés aux futurs pères (et 28 jours au total pour les naissances multiples). Cet allongement comprend les naissances à partir de ce 1er juillet. Emmanuel Macron, qui en avait fait une promesse de campagne, s’exclamait en septembre 2020 à ce sujet : « 14 jours, c’est trop court pour avoir le temps de nouer ce lien d’attachement et pour, du coup, favoriser le meilleur bien-être et le meilleur développement possible pour les enfants ».
En plus d’un allongement de ce congé, il est désormais possible de le fractionner en deux périodes distinctes, avec la contrainte d’une durée minimal de cinq jours pour chacune des périodes. Ces congés doivent être pris 6 mois après la naissance, et le salarié doit prévenir son employeur au moins un mois à l’avance. Le congé de naissance sera additionnée à 4 jours de congé paternité désormais obligatoire. Nous savons que l’employeur risque une amende de 1500 euros s’il s’y oppose.
Le site service-public.fr ajoute : «Si la mère de l’enfant vit en couple avec une autre personne salariée qui n’est pas le père de l’enfant, cette personne peut également bénéficier du congé paternité et d’accueil». De nouvelles réformes qui devrait satisfaire tout une famille, en apportant une proximité nécessaire entre le père et l’enfant, tout en ne contraignant pas la mère à affronter cette période toute seule. La sécurité sociale indemnise la congé paternité, comme elle le fait pour le congé maternité.