Ce dimanche de nouvelles battues ont eu lieu pour retrouver Delphine Jubillar. Le mari de la disparue était présent après plusieurs mois d’absence.
« Que je vienne ou que je ne vienne pas, je savais que l’on allait parler de moi et me critiquer. » assurait Cédric Jubillar. Ce dimanche 16 mai, dans l’après-midi, des proches et bénévoles se sont retrouvés pour la nouvelle battue. Dans l’espoir de retrouver l’infirmière disparue en décembre dernier, ils se sont joints jusqu’en fin de journée.
En début de journée, la battue a commencé dans une forêt de Saint-Dalmaze, dans la commune de Cagnac. Une centaine de personnes étaient présentes et déterminées. Bien que de lourds regards se portaient sur Cédric Jubillar, ce dernier restait concentré sur son but premier : retrouver sa femme. Cependant, LeParisien a affirmé qu’ « après s’être glissé dans l’un des groupes, Cédric Jubillar a rapidement rebroussé chemin, peu convaincu semble-t-il par l’utilité de ce rassemblement de bonne volonté ».
Ce dernier se place, pour l’instant, en partie civile mais également en potentiel suspect. Cependant la justice lui a accordé le statut de partie civile en avril d’après LeParisien. C’était lui, qui avait signalé la disparition de sa femme le 16 décembre dernier. Rien n’est retenu contre lui à ce jour. De nombreuses fois, la presse et l’opinion publique l’ont rattaché à l’affaire Daval où le mari éploré était en fait un tueur caché.
Outre les regards insistants et les jugements, la battue s’est passée calmement en se remémorant la jeune femme disparue. « C’est important de parler d’elle et de continuer à le faire car elle le mérite », assurait l’une de ses amies, Émy. Le maire, Patrice Norkowsk, disait espérer « un heureux dénouement » après ces 5 mois de recherches.
La mystérieuse disparition remonte au soir du 15 décembre. Cédric Jubillar, son mari, avait alors signalé sa disparition le lendemain matin, le 16 décembre. Il affirmait que sa femme était sortie la veille pour sortir leurs deux chiens mais ne serait jamais revenue.