Depuis sa création en 2004, « Steam » la plateforme de distribution en ligne de « Valve » n’a cessé de croître à une vitesse hallucinante, pour aujourd’hui atteindre les 100 millions d’utilisateurs actifs. Une situation que beaucoup critique en accusant le géant américain de monopoliser et vampiriser le marché.
Initialement fondé en 2004 en parallèle du lancement du célèbre « Half-Life 2 », « Steam » avait pourtant connu des débuts mitigés. Accusé par certains utilisateurs d’être une véritable contrainte notamment à cause du nombre de renseignements à fournir, il a pourtant réussi à se frayer une place dans le réseau des joueurs jusqu’à devenir un incontournable.
Amenant avec lui plusieurs nouveautés comme la gestion automatisée des bibliothèques de jeu, l’apparition de fonctions communautaires ou les premières soldes sur le marché du jeu vidéo, il a sût redorer le blason de l’industrie PC à un moment ou elle était au plus bas à cause, notamment, d’un nombre de titres piratés en forte hausse.
En plus de renforcer la protection des titres jusqu’à anéantir le piratage presque complètement (il est impossible de pirater un jeu vendu sur « Steam » et d’y jouer en ligne, la plateforme servant ici de verrou d’activation) il propose des avantages à tout les niveaux que ce soit pour l’industrie (vaste réseau d’utilisateurs, protection anti-piratage ect) ou pour les joueurs (soldes, catalogue de jeu très complet et original ect).
Un peu plus de 10 ans après sa sortie, « Steam » est désormais un incontournable qui réunit 100 millions d’utilisateurs actifs.
Souvent imité, jamais égalé
Actuellement , »Steam » fait office de mastodonte dans l’industrie de la distribution numérique et ce monopole est souvent critiqué. En effet, il est très difficile de tenir tête au géant américain et les exemples d’échecs commerciaux sont légions.
On peut penser à son concurrent direct, « Origin », crée par « Electronic Arts » en juin 2012 et qui n’atteint que les 30 millions d’utilisateurs ou a « Desura », une autre plateforme qui essaye de cibler le marché du jeu indépendant.
Il semble aujourd’hui que seul « Battle.Net », le logiciel de « Blizzard entertainment » arrive à se distinguer des autres bien qu’il ait choisi de limiter la distribution qu’aux jeux de la license. Il ne fait donc pas office de concurrent puisque les services proposés diffèrent de ceux de « Steam ».
Plusieurs voix s’élèvent contre ce monopole et des sites se montent, comme « SteamUnpowered » en référence à « Steampowered », qui n’existe que pour mettre en avant les alternatives existantes.
Mais il reste encore beaucoup à faire pour détrôner celui qui désormais, arrive à moduler le marché à sa guise pour meilleur et pour le pire.