Jeudi 27 février, des hommes armés ont récupéré le contrôle du Parlement de Crimée dans la ville de Simferopol. Des informations venues de la première ministre d’Ukraine.
Des drapeaux russes flottent au dessus du grand bâtiment politique. Les journalistes ont eu le droit à une grenade incapacitante comme réponse à leurs questions. Selon l’agence AP, le parlement de la république autonome de Crimée est inaccessible, et l’on peut apercevoir un slogan « La Crimée est russe » devant le bâtiment. Depuis que des confrontations ont eu lieu hier entre russes et tartare, les pro-russes tiennent le pouvoir dans cette région du pays. Le ministre de l’intérieur par Intérim, Arsen Avakov, s’est exprimé sur sa page Facebook et annonce que » des mesures ont été prises pour empêcher des actes extrémistes et empêcher que la situation escalade en une confrontation armée dans le centre de la ville. » Les forces de l’ordre ont également mis en place un périmètre de sécurité autour du Parlement et empêchent la circulation sur les avenues qui entourent le bâtiment. En réponse à tout ces mouvements, la police se met en accord avec la foule de Sebastopol, lundi, qui avait fait élire un maire russe et avaient assiégés le conseil municipale, qui était sans défense policière.
Inquiétude des Tartares
Après les violentes confrontations de mercredi entre les pro-russes et les tartares, cette petite communauté qui ne représente que 12% de la population, était dans la crainte de voir un référendum proposant de rallier la Crimée avec la Russie. D’une part on pouvait entendre « Vive l’Ukraine, vive les héros », mais de l’autre on entendait « Russie » , « Berkouts ». Durant la bousculade, un homme de 50 ans a trouvé la mort. Les tartares bâteront en retraite à partir du moment, où, ils verront l’annulation de la session parlementaire, car il n’y aura qu’un député sur deux de présent.