L’enquête pour « viols » visant l’ex-présentateur du JT de TF1, Patrick Poivre d’Arvor, a été classée sans suite, ce vendredi 25 juin, par le parquet de Nanterre.
La fin d’une enquête. Le parquet de Nanterre a annoncé le classement sans suite de l’enquête pour « viols » visant Patrick Poivre d’Arvor. Ce sont huit femmes qui avaient porté plainte contre l’ancien présentateur du JT de TF1. Elles l’accusaient de « viols », « agressions sexuelles » ainsi que « harcèlement sexuel ». Selon Le Parisien, la plainte de l’écrivaine Florence Porcel a été classée sans suite pour « insuffisance de preuves », tandis que les sept autres, pour « prescription ».
Huit plaintes au total
Cette enquête s’était ouverte suite à la plainte déposée par l’écrivaine Florence Porcel, en février dernier. En effet, elle reprochait au journaliste de 73 ans, de lui avoir imposé une relation sexuelle non consentie en 2004 ainsi qu’une fellation en 2009.
Par la suite, sept autres plaintes ont été déposées. Notamment trois pour « viol » et quatre pour « agressions sexuelles » et « harcèlement sexuel ». Cependant, « ces faits (…) ne peuvent caractériser le crime de viol dans la mesure où aucun élément ne permet de confirmer les propos de l’un ou de l’autre concernant l’existence de cette scène », a déclaré la procureure de Nanterre Catherine Denis, dans un communiqué.
Prescription et manque d’éléments
Selon le parquet, la plupart des faits reprochés sont prescrits. Pour les autres qui ne sont pas prescrits, il manquerait des éléments pour constituer l’infraction.
« Absence de répétition, de pressions, de caractère sexualisé des propos tenus, ou encore de trace des appels téléphoniques », indique le parquet de Nanterre.
Mais Patrick Poivre d’Arvor a nié toutes ces accusations. En effet, pour lui, il s’agissait d’une « recherche de notoriété » de la part des plaignantes. Le journaliste avait par ailleurs porté plainte contre Florence Porcel pour « dénonciation calomnieuse », le 30 mars dernier. Mais elle a également été classée sans suite pour « absence de démonstration d’une intention de nuire ».