L’agence régionale Natureparif a publié hier sur son site une étude concernant la biodiversité en Ile-de-France. Un amer constat résulte de cet état des lieux : un quart des espèces vivant dans la région est menacé.
Il existe en région francilienne 302 espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens et de poissons recensées. Si un quart d’entre elles est menacé, c’est bien sûr – et malheureusement – à cause de l’activité humaine. En effet, l’urbanisation, la pollution et les pesticides agricoles ont de graves conséquences sur l’habitat des animaux. Cela a pour conséquence la disparition progressive d’une quinzaine d’espèces de chauves-souris mais aussi de l’hermine, du busard cendré, de la bécasse des bois ou encore du brochet.
Protéger la biodiversité
Les espèces qui ne craignent pas les prédateurs, comme le chat sauvage ou le cerf, s’adaptent mieux à la présence humaine. Mais encore faut-il qu’elles ne soient pas la proie de l’homme en période de chasse… Ainsi, Natureparif a mis en valeur dans son étude quatre « réservoirs de biodiversité » qu’il est nécessaire de préserver de façon prioritaire : les forêts de Fontainebleau (77) et de Rambouillet (78), les pelouses calcaires, et les zones humides bordant la Seine dans le sud de la Seine-et-Marne.
Pour protéger la biodiversité, il est du devoir de chacun d’effectuer ces quelques gestes quotidiens qui permettent de préserver la planète : Trier ses déchets, utiliser les transports en commun, produire et consommer bio, économiser l’eau, l’électricité, favoriser les énergies renouvelables, faire des achats réfléchis, etc, sont autant d’actions qui ont des effets positifs sur l’air, le sol, l’eau, le climat, la faune et la flore.
Elisa Gorins