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Les avatars musicaux de James Cameron | Seriefonia

Après des années à attendre, le nouveau volet d’Avatar est dans les salles. L’occasion de revenir en musique sur son réalisateur James Cameron.

[Extrait Sonore « Avatar »]

[« SérieFonia : Season V : Opening Credits » – Jerôme Marie]

C’est le deuxième mercredi du mois et c’est SérieFonia… 13 ans… Pas moins de 13 ans séparent le premier du second chapitre d’Avatar, qui arrive enfin sur les écrans ce 14 décembre. Avatar… Un carton monumental en 2009, qui aura une nouvelle fois permis au réalisateur James Cameron de révolutionner l’art de faire des films. Et en 3D de surcroit. Car celui à qui nous allons nous intéresser aujourd’hui n’est vraiment pas qu’un cinéaste. C’est un scientifique. Un chercheur. Un explorateur. Un ingénieur. Et, de bien des façons, un génie. Alors, certes, il ne compose pas encore ses musiques de films lui-même… Mais, ce n’est pas ça qui allait m’empêcher de me pencher sur son parcours et, naturellement, sur ses nombreuses collaborations, riches et variées, qui, vous allez l’entendre, vont du plus mélodique au plus expérimental… et parfois même sous l’impulsion d’un seul et même compositeur.   

[« Avatar – Jake’s First Flight » – James Horner]

James Horner… Au sommet de son art. Le hasard, malheureux, veut que ces mois de novembre et de décembre voient débarquer les suites de deux de ces travaux phares : Avatar, donc, mais également Willow, via la nouvelle série produite pour Disney+. A l’heure où j’enregistre, il ne m’a pas encore été donné de découvrir les compositions de Simon Franglen pour Avatar 2, la voie de l’eau et de James Newton Howard pour Willow… Mais il ne fait aucun doute que la comparaison sera douloureuse. La disparition d’Horner étant encore si vive dans les cœurs des amateurs… dont vous savez pertinemment que je fais partie. Il aura collaboré trois fois avec James Cameron. Trois fois et demie, même. Comme vous n’allez pas tarder à le découvrir…

[« Avatar – Pure Spirits of the Forrest » – James Horner]

Comme je vous le disais, celui à qui on doit nul autre que les plus grands succès de l’Histoire du cinéma, Terminator 2, Titanic, Avatar… a tout d’abord été diplômé en sciences physique, à l’université d’état de Californie, avant de se rêver en réalisateur de cinéma. Il a été mécanicien… et même chauffeur routier… Canadien d’origine – il est né dans l’Ontario en 1954 – il ne réalise son premier court-métrage qu’en 1978. Ca s’appelle Xenogenesis et c’est déjà de la science-fiction. Sponsorisé par son dentiste à hauteur de 20 000 dollars, le film est tourné en autodidacte, directement dans le salon du jeune homme. Et pourtant, à la musique… le nom de… Bernard Herrmann s’affiche fièrement au générique. Hein ? Quoi ? Mais c’est pas possible. Il est mort en 1975… Soit trois ans plus tôt. Non, en fait, il s’agit de morceaux issus d’une bibliothèque musicale, de la musique de stock si vous préférez… effectivement écrite par le compositeur mais… pas précisément pour Cameron. N’empêche que le court-métrage fait son p’tit effet et que James Cameron est repéré par Roger Corman… l’homme aux pas moins de 400 productions. Ce dernier propose à Cameron de rejoindre l’équipe en charge des effets spéciaux d’un petit film de SF qui restera plutôt méconnu, et mis en musique par un compositeur lui aussi débutant…

[« Battle Beyond the Stars – Epilogue » – James Horner]

Incroyable mais vrai. James Cameron et… James Horner font leurs débuts ensemble sur ce Battle Beyond the Stars (Les mercenaires de l’espace, en version française) sans même se croiser… Juste avant, Horner vient de signer Humanoïds from the Deep : un autre nanar depuis longtemps oublié… sauf des fans du compositeurs, bien entendu. Pour l’heure, Cameron se fait donc la main en tant que modéliste et directeur artistique… Ce qui lui permet de poursuivre peu à peu son apprentissage personnel de l’art de la réalisation aux côtés des meilleurs. Tels que… John Carpenter, pour qui il gère les effets spéciaux du cultissime New York 1997… Ou plutôt Escape from New York… Ouais, parce que je trouve que ça sonne toujours mieux en VO… 

[« Escape from New York – Main Title » – John Carpenter]

Pour ceux qui ne le sauraient pas encore : John Carpenter fait généralement les musiques de ses propres films en personne. Et force est de constater que la plupart de ses thèmes principaux sont tous devenus cultes. New York 1997, donc, mais aussi Halloween, Christine, Assaut, ou encore Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin… que du bon. Voire très bon. Et ce, malgré une fausse simplicité apparente. Perso, je trouve que même la BO de Ghosts of Mars vaut sacrément le détour… De fait, James Cameron côtoie les plus grands. Ou, à minima, succède à ces derniers. En 1982, il se voit proposer la possibilité de réaliser la suite du succès-surprise du film de série B de Joe Dante, Piranha, sorti en 1978 et dont la musique était signée de Pino Donaggio. Ni l’un ni l’autre ne souhaitant revenir pour la suite, Cameron hérite de la casquette de réalisateur… mais déchante vite en constatant que la production fait tout pour le déconnecter de son propre film… Les rushes lui sont cachés, la salle de montage interdite… autant dire qu’il n’en porte pas le meilleur des souvenirs…  

[« Piranha II – The Spawning » – Stelvio Cipriani]

Co-production oblige : le studio se tourne une nouvelle fois vers un compositeur italien, Stelvio Cipriani. Né à Rome en 1937, et décédé en 2018, il a essentiellement œuvré sur des westerns spaghettis… Depuis Un homme, un cheval, un pistolet en 1967… et des films d’action fortement dosés en testostérones de type Un flic voit rouge en 1975, puis ses suites, ou encore Un flic rebelle en 1980. En dehors des Piranhas, il a également fleurté avec la vague des films de requins à petit budget, avec La nuit des requins en 1988. En gros, vous l’aurez compris : une carrière bien remplie, mais pas nécessairement reconnue à sa juste mesure. Quant à James Cameron, qui aurait pu prédire qu’après le naufrage de Piranha II, il pourrait prétendre à écrire et réaliser ça…  

[« The Terminator – Main Title » – Brad Fiedel]

Pendant qu’il est à Rome pour diriger Piranha II, James Cameron tombe malade… Fiévreux, ses rêves s’en ressentent et la légende veut qu’il se réveille un jour avec l’image d’un homme-robot émergeant d’une explosion avec des couteaux de cuisine à la main… Quelques traitements plus tard, le projet se transformera peu à peu en Terminator. Un tour de force qui combine action pure et science-fiction tout ce qu’il y a de plus sombre et savoureuse… En un film, seulement son second derrière la caméra, le nom de James Cameron s’impose à tous comme LA nouvelle référence du fantastique. Nous sommes en 1984 et la tendance musicale est à l’électronique. De fait, Cameron appelle le New-Yorkais et quasi inconnu Brad Fiedel pour accompagner le tragique destin de ses héros. Et contrairement à ce que l’on pourrait penser à l’écoute de la mélodie, mythique, du Main Title… la partition de Terminator se veut avant tout organique, quasi industrielle et fondamentalement expérimentale… Ce qui sera encore plus prégnant dans Terminator 2 en 1991…

[« Terminator 2, Judgment Day – I’ll be Back » – Brad Fiedel]

Mais là, je brule des cartouches… On y reviendra un peu plus tard… Entre 1975 et 1984, Brad Fiedel ne travaille quasiment que pour des téléfilms. Et il continuera d’ailleurs bien après son expérience sur Terminator. Et ce, jusqu’à la fin des années 90. Après quoi, il préfèrera s’éloigner de ses aspirations musicales pour fonder un club de surf à Mexico… N’empêche que malgré une carrière somme toute plutôt confidentielle, son thème pour Terminator risque fort de rester encré dans les mémoires cinéphiliques durant bien des générations encore. Du coup, avant d’enchaîner, on se fait plaisir avec un autre extrait très significatif du premier volet de la saga…

[« The Terminator – Reese Dreams of Future War » – Brad Fiedel]

Entre deux mises en scène, James Cameron accepte également d’écrire, ou de réécrire, quelques scripts. C’est le cas de Rambo II : La Mission, en 1985. L’histoire est tout d’abord développée par Kevin Jarre pour Carolco Pictures, puis confiée aux soins de Cameron qui n’est à a aucun moment pressenti pour réaliser le film. Mais son approche ultra-violente pousse finalement Sylvester Stallone à retravailler lui-même cette première version. George P. Cosmatos, à qui l’ont doit également Cobra en 1986 et surtout Tombstone en 1993, dirige. Et, comme pour le premier volet, c’est Jerry Goldsmith qui… musicalise…

[« Rambo : First Blood, Part II – Preparation » – Jerry Goldsmith]

On pourrait croire que c’est le succès du premier Terminator qui lui aura ouvert les portes les plus imposantes de l’industrie. Mais non. C’est en fait son script pour Rambo II qui incite la Fox à lui proposer d’écrire la suite du Alien de Ridley Scott ; ce qu’il profite de faire durant l’absence d’Arnold Schwarzenegger, retenu sur le tournage de Conan le destructeur et entraînant un retard conséquent de celui de Terminator… En revanche, personne ne pense à lui en tant que réalisateur du film. Ce qu’il tient pourtant à imposer. Ce qui, pour le coup, ne devient possible qu’après la sortie de Terminator… Rassurés par l’accueil réservé à ce dernier, la Fox donne le feu vert à Aliens… Avec Cameron à la barre… et sa compagne Gale Hann Hurd à la production. Pour la musique, le metteur en scène se souvient alors d’un jeune compositeur qu’il a croisé durant ses années Roger Corman…

[« Aliens (Composer’s Version) – Ripley to Rescue » – James Horner]

Si Aliens devient vite l’une des partitions les plus cultes de James Horner, sa confection aura relevé du cauchemar. On lui promet six semaines d’écriture… Il n’en aura que deux. Durant lesquelles Cameron et Hurd ne cessent de changer le montage du film, exigeant d’innombrables changements et réécritures. Un délai impossible… Un évident manque de respect… Dire que la BO d’Aliens accouche dans la douleur relève de l’euphémisme. Au point que les deux James jurent de ne plus jamais travailler l’un avec l’autre ! Heureusement, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis… Mais, ça prendra du temps. C’est donc sans surprise que lorsque The Abyss sort en 1989… C’est Alan Silvestri qui est au générique… 

[« The Abyss – Finale and End Credits » – Alan Silvestri]

Autant ne pas y aller par quatre chemins : Abyss, digne d’un Rencontres du troisième type sous la mer, est un chef-d’œuvre. Tout spécialement dans sa version longue proposée en 1993. Si l’on regrette l’absence d’Horner, l’apport de Silvestri n’en est pas moins parfaitement adapté. Toutefois, indisponible lors du remontage du film au moment de la post-production de l’édition spéciale, c’est Robert Garett, en charge des musiques temporaires quelques années plus tôt, qui se retrouve à combler les quelques trous provoqués par la nouvelle dynamique du film, forte de quelques 28 minutes de séquences inédites. Mais, bien entendu, c’est encore et toujours le travail de Silvestri que l’on retient… Tiens, d’ailleurs, l’extrait qui suit rend directement hommage à Rencontres du troisième type (Close Encounter of the third kind en VO) en étant sympathiquement titré… Lindsey’s Close Encounter.

[« The Abyss – Lindsey’s Close Encounter » – Alan Silvestri]

Deux ans plus tard arrive le film le plus cher et le plus révolutionnaire de son temps : Terminator 2, le jugement dernier. Je ne vais pas vous refaire l’histoire. On la connait tous par cœur… Un joyau de SF et d’action… Un succès planétaire… Toujours avec Arnold… Toujours avec Linda… Et toujours avec Brad…

[« Terminator 2, Judgment Day – Cameron’s Inferno » – Brad Fiedel]

Les retrouvailles avec Brad Fiedel font des étincelles. Encore plus expérimental que sur le premier opus, le compositeur retravaille ses thèmes en les dotant d’une énergie nouvelle et n’hésite pas marteler des sons à la fois synthétiques et organiques pour mieux accompagner ce combat de titans aux effets visuels aussi précurseurs qu’époustouflants… Mais il ne faut toutefois pas oublier l’autre apport musical dont a bénéficié le film… et une bonne partie de sa promo… le « You could be mine » des Guns N’ Roses…

[« Terminator 2, Judgment Day / Use Your Illusion II – You Could Be Mine » – Guns N’ Roses]

James Cameron a épousé Gale Hann Hurd en 1985… Mais, ils divorcent dès 1989. La même année, il se remarie avec la réalisatrice de Near Dark, un western de vampires… Si, si, non seulement c’est possible mais, en plus, c’est pas mal du tout… avec qui il co-écrit un petit film de surfeurs, qui n’a pas trop mal fonctionné en 1991…

[« Point Break – Night Surfing » – Mark Isham]

Point Break. Et oui. Peu de gens le savent mais c’est bien James Cameron qui en est en partie à l’origine, bien qu’il ne soit pas crédité au générique. A la musique, on retrouvait Mark Isham… Le compositeur de The Hitcher, Et au milieu coule une rivière, Des souris et des hommes… et surtout, surtout, de l’ensemble des épisodes de la série télé si chère à mon p’tit cœur adepte des contes de fées… Once Upon a Time.

A écouter aussi : Doctor Danny Mister Elfman | Seriefonia | VL Média (vl-media.fr)

Là encore, la romance ne dure pas. James Cameron et Kathryn Bigelow divorcent seulement deux ans plus tard… Toutefois, ils resteront en bons termes, puisqu’en 1995, c’est encore lui qui écrit et produit Strange Days, un thriller futuriste à tendance cyberpunk que Cameron conservait dans ses tiroirs depuis le milieu des années 80, que Bigelow met en scène et que Graeme Revell met en musique.

[« Strange Days – Watching the Tape » – Graeme Revell]

Dans l’entre-temps, James Cameron remake un film français. De très loin dans le noir, La Totale de Claude Zidi devient donc True Lies… Arnold Schwarzenegger et Jamie Lee Curtis y succèdent à Miou Miou et Thierry Lhermitte. Et la musique de Brad Fiedel n’a « curieusement » rien plus à voir avec celle de Vladimir Cosma… 

[« True Lies – Harry Saves the Day » – Brad Fiedel]

Bon, c’est sympa mais, clairement, on est tout de même très loin du reste de sa filmographie qui, d’ailleurs, est sur le point de basculer du tout au tout avec un projet au retentissement… minime. Voire anecdotique. Du quasi inaperçu…   

[« Titanic – Rose » – James Horner]

LE film aux plus de deux milliards de dollars de recette. La folie de tous les exploits. La reconstitution du naufrage du Titanic selon James Cameron, agrémenté de sa dimension romantique aussi bienvenue qu’exacerbée, a plongé le monde dans ce qui reste peut-être le dernier vrai phénomène cinématographique planétaire. Oui, me direz-vous, Avatar et les Avengers ont depuis explosé les scores en termes d’entrées… Mais, je maintiens… Je persiste et signe… Titanic a laissé – et laissera encore longtemps – une empreinte indélébile dans les cœurs du grand public. La chanson de Céline Dion, oscarisée et enregistrée en une seule prise, a provoqué un raz de marée… Et même l’album de James Horner… Puisque, oui, c’est bien lui qui est de retour… s’est hissé en tête des meilleures ventes internationales… Ce qui reste rarissime en matière de vraie musique de film. Et par vraie, j’entends bien musique… et non une compilation de chansons à la Pulp Fiction.   

[« Titanic – Trailer » – James Horner]

Mais comment est-ce possible ? Les deux hommes ne s’étaient-ils pas promis de ne plus jamais travailler ensemble ? Heureusement, Mel Gibson est passé par là… Car c’est en voyant Braveheart que James Cameron est revenu à la raison. La puissance de la musique d’Horner au service de la destinée de William Wallace s’est imposée à lui comme une évidence. Personne d’autre que James Horner ne serait jamais à la hauteur de son Titanic… Il lui fallait donc ravaler son orgueil et décrocher son téléphone. Ce qu’il a fait. A l’autre bout du fil, Horner comprend immédiatement toute la dimension du projet… et sait qu’il est inutile d’y résister. Toutefois, il a une condition : il veut écrire une chanson pour Céline Dion en guise de générique de fin. Cameron est réfractaire, mais finit par céder. Un choix… qu’il ne regrette finalement absolument pas ! Le reste, c’est de l’Histoire. 11 Oscars, dont les deux musicaux pour Horner. Une réconciliation… par la consécration. 

[« Titanic – A Woman’s Heart is a Deep Ocean » – James Horner]

Entre 1997 et 2009, soit entre Titanic et Avatar, James Cameron ne réalisera plus de fiction. En revanche, il produit pas mal. Notamment le Solaris de Steven Soderbergh, mis en musique par Cliff Martinez…

[« Solaris – Will She Come Back » – Cliff Martinez]

Et, surtout, la trop courte série Dark Angel (deux saisons seulement), qu’il co-crée avec Charles H Eglee, et à laquelle d’autres shows tels que Dollhouse ou plus récemment Stranger Things doivent beaucoup…

[« Dark Angel – XXXX » – Joel McNeely]

La présence de Joel McNeely, l’un des principaux compositeurs de la série TV Les aventures du jeune Indiana Jones, na rien d’anodin… Car c’est fort de son implication sur Dark Angel que James Cameron lui confie la musique de son documentaire, Ghosts of the Abyss… Une plongée spectaculaire et particulièrement émouvante, en Imax 3D de surcroit, au cœur même de l’épave du Titanic… qui prouve, une fois encore, que le cinéma de James Cameron ne se contente pas de raconter des histoires… Scientifique, inventeur et entrepreneur avant tout… Il fait en sorte de repousser les limites des technologies liées à l’image… de concert avec celles de l’exploration et de la plongée sous-marine.

[« Ghosts of the Abyss – Titanic Revealed » – Joel McNeely]

C’est alors que surgit Avatar. Son projet le plus ambitieux. Pas moins de cinq long-métrages sont prévus… Et il tient à en réaliser personnellement au moins les 4 premiers… enchainant les tournages au coude à coude. Pour autant, il n’en néglige pas sa casquette de producteur… Sanctum, Terminator : Dark Fate, dont je vous fais grâce… ou encore Alita, Battle Angel…

[« Alita, Battle Angel – Broken Doll » – Tom Holkenborg]

C’était mis en musique par Tom Holkenborg et on aurait tous préféré que Cameron le réalise lui-même… Mais bon… Cette adaptation du manga Gunnm n’était franchement pas si mauvaise. Loin s’en faut. Mais que voulez-vous ? Toute son attention est dorénavant focalisée sur ses Avatar… Qui constituent à la fois la conclusion de cette émission et les futures années de travail de ce réalisateur qui, par son souci du progrès, ne ressemble décidément à aucun autre. Malheureusement, James Horner, décédé dans un accident d’avion en 2015, n’en aura sublimé que le premier volet. Sur Avatar 2, la voie de l’eau, qui arrive donc sur les écrans aujourd’hui même, c’est donc son ancien collaborateur, Simon Franglin, qui l’avait épaulé sur Titanic, Avatar premier du nom, le remake de Karate Kid, The Amazing Spider-Man, Le dernier loup, La rage au ventre, les 33… jusqu’aux 7 mercenaires, sorti post-mortem… qui prend légitimement la relève. Mais n’ayant pas reçu à temps les morceaux d’Avatar 2 pour le montage de ce podcast, c’est sur la musique qu’il a entrepris en 2017 pour l’attraction Pandora – The World of Avatar, érigée en l’enceinte du parc Disney World Resort de Floride, que je vais vous quitter… En espérant que cette exploration musicale de l’œuvre de ce cinéaste hors du commun vous aura donné envie de vous replonger dans sa filmographie… Je vous souhaite de passer d’excellentes fin d’année, sur Pandora ou ailleurs, et je vous retrouve naturellement l’année prochaine…

[« Pandora – The World of Avatar – Surf’s Up » – Simon Franglin & James Horner]

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