Lorsque nous nous sommes rendus compte de l’existence d’un 7 ème continent, la France a décidé de ne plus créer de sac plastique à partir du pétrole.
Nous entendons par 7 ème continent, l’accumulation de plastiques en mer qui forme désormais une masse dans le pacifique. Tous ces déchets et ce plastique détruisent la biodiversité.
Le gouvernement a donc mis en place l’élaboration de sacs biodégradables. Ces sacs sont fabriqués à partir de matières végétales (comme l’amidon de mais) qui se dégradent naturellement. Bien qu’ils n’aient rien à faire en mer, des masses de sachets y finissent quand même. Avec cette méthode, nous pouvons penser qu’ils ne pollueront plus les océans. Ainsi, ils se dégraderont naturellement.
Ces croyances s’avèrent fausses.
Un sac biodégradables qui ne l’est pas vraiment
Des scientifiques britanniques ont publié une étude le 29 avril 2019 dans la revue Environnemental Science and Technology.
Pendant 3 ans, l’équipe de l’Université de Plymouth ont placé des sacs de ce type ainsi que des sacs plastiques et des sacs compostables sous terre, à l’air libre et sous la mer. L’objectif étant de vérifier leur dégradation.
Le constat est le même pour les trois milieux. Les sacs plastiques et les sacs biodégradables seraient presque intacts. Ils supporteraient même le poids des courses. Le sac compostable serait donc le seul à s’être dégradé mais uniquement dans le milieux marin. Cependant reste à savoir si sa dégradation n’a pas d’impact sur l’environnement.
Il est donc clair que le choix d’utiliser des sacs dits » biodégradables » ne résoudra pas le problème de pollution des océans. Les scientifiques affirment donc qu’aucun des sacs ne présente un niveau de dégradation satisfaisant. Autrement dit, tous ces sacs ont un impact sur l’environnement.
Collectively, our results showed that none of the bags could be relied upon to show any substantial deterioration over a 3 year period in all of the environments
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