Les taxis « volants » sur la Seine sont de retour dans la capitale pour peaufiner leurs derniers réglages jusqu’au 28 mai.
Après six mois de suspension, ces taxis futuristes sont désormais à nouveau à l’essai jusqu’à la fin du mois de mai. Machines à propulsion électriques, les Sea Bubbles, petits bateaux blancs, reprennent le principe de l’hydroptère développé par M. Thébault, avec des « foils », sorte d’arcs en fibre de verre immergés qui, grâce à la vitesse, maintiennent le bateau hors de l’eau à environ 50 cm au-dessus des vagues.
Ils produisent « zéro bruit, zéro vague et zéro émission » de carbone, déclare M. Thébault.
Fin octobre, le navigateur avait semblé jeter l’éponge pour cause de tracasseries administratives, avant de se tourner vers l’étranger où il fait aussi la promotion de ses engins.
Encore en test
Des tests sont en cours à Paris, pour expérimenter le fonctionnement de l’engin « dans le courant, vis-à-vis du trafic sur la Seine, etc ».
Une version peut fonctionner à 12 et 18 km/h, des vitesses de « vol » qui avaient été un point d’achoppement entre lesinventeurs et les autorités.
La réglementation impose en effet une vitesse maximale autorisée sur la Seine de 12 km/h en centre-ville, 18 km/h au-delà, alors que les « taxis volants », dans leurs premières versions, étaient faits pour naviguer à 50 km/h.
Un premier prototype de « bulle » avait été testé le 16 juin 2017 sur la Seine avec la maire de Paris qui « continue à soutenir ce projet innovant et ambitieux » concourant à la sauvegarde de l’environnement, selon la mairie de Paris.
Une avancée saluée en tout cas par Anne Hidalgo sur Twitter. « Les navettes fluviales volantes Sea Bubbles sont en bonne voie d’être testées à Paris en 2018 ! Nous engageons un travail avec l’Etat et tous les acteurs concernés afin de lever les freins qui empêchaient cette expérimentation » , a confirmé la maire de Paris.
Le but ultime ? Que, d’ici quelques années, les Sea Bubbles puissent se déplacer sans pilote, en toute autonomie. Et comme la réalité dépasse très souvent la fiction, ce n’est clairement plus qu’une question de temps.